Je commentais il y a quelque temps le « Soir d’octobre » de Paul Verlaine, où le poète faisait l’éloge de cette saison pourtant froide et humide. Je voudrais aujourd’hui rester dans le même ton en vous invitant à découvrir « Brumes et pluies », un poème de Charles Baudelaire extrait des Fleurs du Mal.
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Des poèmes qui font du bien
C’est peu dire que nous vivons une période anxiogène. Une pandémie qui dure et ne faiblit pas, des violences et des assassinats, des catastrophes naturelles… Sans doute importe-t-il de se préserver un peu. Pourquoi ne se détournerait-on pas, pour un temps, des nouvelles angoissantes des journaux télévisés, pour découvrir quelques poèmes ? La lecture de poésie peut-elle faire du bien ? Un peu de beauté dans ce monde de brutes !
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« Comment ? Comment dire ? La grâce.
La vie vivante. L’écume et le large.
Voix faite pure joie.
Son et silence joie.
Don. Don de la joie. Don. »
Michèle Finck, La Troisième main, Arfuyen, Paris-Orbey, 2015, p. 73.
« Un soir d’octobre » de Paul Verlaine
C’est en octobre 1862, à l’âge de dix-huit ans, que Paul Verlaine écrivit le poème dont je vais vous parler aujourd’hui. Ce poème, classé par Wikisource parmi les « Premiers Vers » du poète, est antérieur aux pièces plus célèbres des Poèmes Saturniens. Il a été publié dans un ouvrage d’Edmond Lepelletier consacré au poète, et paru en 1907. J’ai choisi ce poème car il est bien de saison.
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« Hoc ante omnia fac, mi Lucili :
disce gaudere. »
« Fais ceci avant tout, cher Lucilius :
apprends à te réjouir. »
Sénèque, Ad Lucilium (Lettres à Lucilius), III, 23, 3 à 5.
« Anatomie du poète » de J.-M. Maulpoix
C’est une bien curieuse question qui ouvre le tout dernier essai de Jean-Michel Maulpoix : « De quoi est-ce donc fait, un poète ? » Par-delà sa simplicité apparente, la notion même de « poète » est bien moins anodine qu’il ne paraît : être biographique réel, mais aussi sujet d’encre et de mots, le poète est un être composite. Jean-Michel Maulpoix se fait donc anatomiste, et entreprend de disséquer cet être étrange qu’est le poète…
Lire la suiteAutomne (texte personnel)
Le temps est venu où, au bout de leurs tiges, pendent les dragées rouges des églantiers. Au matin, rien ne bouge. Le froid a saisi les feuilles d’or des peupliers. Le temps se fige.
Lire la suiteCitation du jour : le cochon de Valérie Rouzeau
Je vous propose aujourd’hui de découvrir un poème de Valérie Rouzeau. Née en 1967 dans la Nièvre, elle est connue tant pour son travail de traductrice que pour son œuvre poétique, riche à ce jour de nombreux recueils. Elle a écrit des chansons pour le groupe Indochine. Son œuvre a récemment fait l’objet d’un numéro de la revue Nu(e). Le poème ci-dessous est extrait de l’un des recueils les plus récents de la poète, Sens averse, paru en 2018 aux éditions de La Table Ronde.
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