Depuis que je me suis lancé dans l’écriture de ce blog, j’ai eu l’occasion de découvrir d’autres blogs également consacrés à la littérature. Voici une petite sélection.

Depuis que je me suis lancé dans l’écriture de ce blog, j’ai eu l’occasion de découvrir d’autres blogs également consacrés à la littérature. Voici une petite sélection.
La langue française a ses subtilités qui font toute sa saveur. Au-delà de la grammaire scolaire, qui parfois simplifie les choses, les recherches des grammairiens montrent qu’une pluralité d’interprétations est parfois possible dans l’analyse d’une phrase ou d’un énoncé. Voici quelques énigmes…
Je vous proposais, il y a quelques jours, de jouer à retrouver le poème qui se cachait derrière la liste alphabétique de ses mots. Cela n’était pas forcément très facile, même si le texte choisi était l’un des plus célèbres poèmes du XIX° siècle. Il s’agissait en effet du prologue de la Saison en Enfer d’Arthur Rimbaud…
Plusieurs fois par an, le château de Mouans-Sartoux résonne de voix poétiques. Une centaine environ de convives se réunissent, dans une ambiance chaleureuse, autour d’un poète invité, accompagné de musiciens. Vendredi soir, 20 novembre, c’était le poète Daniel Biga qui était l’invité de Pierre-Jean Blazy et de son association, les Mots d’Azur.
Lire la suiteIlias Yocaris, maître de conférences HDR à l’Université de Nice, prononcera la semaine prochaine une conférence sur Les Misérables de Victor Hugo, intitulée « Les deux barricades : complexité et objectivation des faits de style dans un extrait des Misérables ». Elle abordera l’épisode de la description parallèle de la barricade Saint-Antoine et de la barricade du faubourg du Temple, dans le chapitre V-1-1.
La poésie contemporaine est un continent aussi vaste qu’il est méconnu. Rarement placé à la lumière des projecteurs médiatiques, il demeure en retrait de l’actualité, fût-elle littéraire. Il s’agit pourtant d’un monde bien vivant, rythmé par des dizaines de publications annuelles, qui connaît un succès à son échelle, et qui mériterait d’être davantage connu. Pour vous aider à vous y repérer, je vous propose quelques (modestes) jalons.
Lire la suiteJe vous propose aujourd’hui un petit jeu. Vous trouverez ci-dessous un poème très célèbre. Mais voilà ! Il est passé à la moulinette du logiciel « Iramuteq« . Du coup, les mots grammaticaux ont disparu, et les autres ont été rangés dans l’ordre alphabétique sous leur forme canonique (masculin singulier pour les noms et adjectifs, infinitif pour les verbes). Saurez-vous, malgré tout, reconnaître ce poème ? C’est à vous de jouer ! Réponse dans une semaine !
Mot composé de « mal » et le « gré », malgré est une préposition, qui s’utilise en tête d’un groupe nominal : « Je suis venu malgré la pluie ». Il est généralement fautif d’employer cette préposition en composition avec que. En effet, la locution conjonctive malgré que ne s’utilise guère que dans l’expression « malgré qu’il en eût », au sens de « bien qu’il lui en coûtât ». Il est ainsi recommandé d’éviter d’employer malgré dans des phrases telles que « Il l’a écouté jusqu’au bout malgré qu’il en avait marre ».
« Un écrivain est un homme que sa révolte même doit conduire à acquiescer à la condition terrestre. »
Jean-Michel Maulpoix, « De la responsabilité du poète »,
Le Nouveau Recueil, n°67, juin-août 2003, éd. Champ Vallon, Seyssel, p. 55.
Ils trônent dans votre étagère, à une place de choix. Ils exhibent leur reliure dorée, qui étincelle à la lumière du lustre du salon. Les noms de leurs auteurs, en grosses lettres sur la couverture de cuir, flattent leurs propriétaires. Ici un Hugo, là un Balzac, un Proust ou un Corneille, somnolent placidement. Ils ne tressautent que rarement, quand on les chatouille avec un plumeau pour la poussière. Le reste du temps, ils hibernent.
« Je suis né en Franche-Comté, entre Vosges et Jura, de père lorrain et de mère comtoise ; mon anniversaire coïncide avec la commémoration de l’armistice de 1918. Au souvenir des rires, des bougies soufflées et des papiers multicolores, se superpose celui des drapeaux fléchis dans le matin blême tandis que retentit la sonnerie aux morts. De petits vieux bardés de médailles sont alignés auprès d’un obélisque de marbre rose gravé de lettres d’or. Un homme chauve, en uniforme, dépose une gerbe. A cette image naïve et cocardière, je frissonne encore. […] »
Jean-Michel Maulpoix, « Papiers d’identité »,
dans Papiers froissés dans l’impatience, Seyssel, Champ Vallon, 1987.
La revue Nu(e), fondée par Béatrice Bonhomme et Hervé Bosio, centre chacun de ses numéros sur un poète (ou, parfois, un plasticien) contemporain. Le prochain numéro de la revue sera consacré au poète contemporain Andrea Zanzotto, présenté comme l’un des plus grands poètes italiens de notre temps. A cette occasion, la revue organise une souscription.
Bohémiens en voyage
« La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s’est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.