« Le poème suit en tâtonnant les contours de notre précarité et les fait chanter sous ses doigts. »
Jean-Michel Maulpoix, L’écrivain imaginaire,
Paris, Mercure de France, 1994, p. 54-55.
« Le poème suit en tâtonnant les contours de notre précarité et les fait chanter sous ses doigts. »
Jean-Michel Maulpoix, L’écrivain imaginaire,
Paris, Mercure de France, 1994, p. 54-55.
Baudelaire… Celui dont Rimbaud disait qu’il était « un vrai dieu ». Ce « rôdeur parisien » qui a donné à la poésie ses lettres de modernité. Cet observateur des foules, des petites vieilles et des parias. Ce poète sans doute trop désabusé pour être tout à fait romantique. Épris d’idéal bien sûr, mais déjà rongé par le spleen.
Si vous avez l’habitude de prendre les transports en commun, peut-être avez-vous déjà entendu quelqu’un grommeler :
« Je n’ai pas pu monter dans le bus, il était blindé ! »
« […] ce sont tous les jours de nouvelles nécessités qu’on invente, et on ne peut plus se passer des choses qu’on ne connaissait point trente ans auparavant. »
Je vous propose un petit jeu : saurez-vous estimer de quand date cette citation, voire en retrouver l’auteur ? Évidemment, si vous utilisez Internet, vous trouverez immédiatement, mais ce n’est pas drôle ! Le jeu consiste moins à connaître la bonne réponse qu’à l’estimer au plus près, un peu comme dans « le juste prix », si vous voulez…
« À quoi peut bien penser le brin d’herbe qui se réveille et se met debout, surpris, étourdi de ce vert tout neuf qu’on appelle printemps ? »
Jean-Michel Maulpoix, Pas sur la neige, Paris, Mercure de France, 2004, p. 107.
(Image : Pixabay, libre de réutilisation)
Poursuivant mon parcours des poètes contemporains majeurs de ce temps, je vous présente aujourd’hui Marie-Claire Bancquart (née en 1932). Elle est l’auteur de très nombreux recueils, auxquels elle a su d’ailleurs donner de beaux titres, comme Avec la mort, quartier d’orange entre les dents, La paix saignée, Violente vie ou encore Rituel d’emportement, Mémoire d’abolie, Opportunité des oiseaux, Dans le feuilletage de la terre…
Une conférence et une exposition intitulées « Les Couleurs de Goa » seront organisées à la Faculté des Lettres de l’Université Nice Sophia Antipolis par la section de Portugais. En outre, des étudiants en Portugais interviendront pour lire des poèmes. La conférence aura lieu le mardi 31 mars, 14 h, dans l’amphi 69 (campus Carlone).
Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur la page : Les Couleurs de Goa — Université Nice Sophia Antipolis.
Plusieurs laboratoires de l’Université de Nice se sont réunis pour organiser un séminaire « Récit et argumentation », dont la prochaine séance aura lieu le jeudi 28 mai 2015, à 17 h, à la Faculté des Lettres, dans l’Amphi 211 du bâtiment de l’Extension.
On trouvera l’information sur la page « Séminaires » de l’UFR Lash, où l’on pourra télécharger le programme des séances et la biographie des intervenants.
Qu’est-ce que la poésie ? Voilà une question à laquelle on n’a jamais fini de répondre ! On peut toutefois écouter l’avis des poètes eux-mêmes… Voici dix citations, qui proviennent toutes de poètes contemporains, et qui cherchent toutes à définir la poésie. Quelle sera votre préférée ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires, à réagir, ou à proposer vos propres citations !
Jean-Michel Maulpoix, surtout connu pour son recueil Une histoire de bleu paru en 1992 et réédité chez Gallimard en 2005, a beaucoup écrit sur la mer. Feuilletant Portraits d’un éphémère, j’ai eu envie de partager un poème sur la mer et le ressac…
C’était une soirée poétique insolite et très conviviale que celle d’hier soir, samedi 21 mars 2015, à « la Coupole », éco-musée et centre culturel de la Gaude, dans l’arrière-pays cagnois. Elle s’inscrivait dans le cadre de journées « Poët Poët », elles-mêmes placées sous le signe du « Printemps des poètes » et de son thème annuel, « l’insurrection poétique ».
« Le théâtre et la poésie, comptabilisés ensemble, ont représenté 0,5 % des exemplaires vendus en 2013. »
L’Express , 09/03/2015, consultable en ligne
Publié sur le blog « Littérature et philosophie », le poème « Les Assis » de Rimbaud.
Le français, une langue difficile ? Allons donc ! Elle n’est pas composée de milliers d’idéogrammes comme le chinois, elle ne comporte pas de déclinaisons comme le latin ou l’allemand.
Le poète toulousain Serge Pey était, hier, l’invité de l’Université de Nice, où une rencontre était organisée autour de son livre Nihil et Consolamentum.
Comme nous sommes en pleine « Semaine de la langue française et de la francophonie », j’avais pensé écrire deux ou trois articles sur quelques curiosités de la langue française. Or, évidemment, je n’aurais pas été le premier à m’adonner à ce genre d’exercice. Petite sélection…
Quand j’étais ado, un article de Science et Vie Junior m’avait fort intéressé (loué soit, au passage, ce magazine scientifique pour les jeunes, qui incluait une rubrique linguistique à côté des non moins intéressants articles de sciences physiques et naturelles) : j’y avais appris que 130 millions de personnes parlaient français dans le monde (1). Un nombre qui signifie qu’il y a davantage de francophones en dehors de l’Hexagone qu’à l’intérieur de ses frontières.
A l’occasion de la Semaine de la Langue Française et de la Francophonie, j’ai un peu navigué dans les sites officiels, et il semble que cette estimation doive être revue très largement à la hausse ! Le site francophonie.org affirme ainsi que « près de 274 millions de personnes peuvent être définies comme francophones de façon certaine ».
Tous les poètes ne sont pas, tant s’en faut, mauvais en mathématiques. Il est trop simpliste de considérer qu’il y a, d’un côté, de doux rêveurs (les poètes) et des esprits austères et rigoureux (les matheux). Parce qu’il y a aussi de la beauté et de l’imagination dans les mathématiques. Et qu’écrire de la poésie, ce n’est pas forcément plus simple que résoudre une équation.
Je profite de la « semaine des mathématiques », du 14 au 22 mars, célébrée partout en France et notamment dans l’académie de Nice, pour rappeler que plusieurs poètes ont, à leur façon, inscrit les mathématiques dans leur poésie, que ce soit pour s’élever contre leurs règles et leurs propriétés, ou au contraire pour jouer avec elles…
Depuis l’automne 2012, l’association Brasil Azur organise, chaque saison, un « chocolat littéraire ». Dans un lieu niçois (bar, restaurant, cave à vins…), les convives se réunissent pour savourer un bon chocolat chaud, tout en écoutant une conférence sur la culture brésilienne et/ou française. Le cacao, le parfum, le goût, sont quelques-uns des thèmes qui ont été successivement mis à l’honneur par l’association.
Le chocolat littéraire de l’hiver 2015 a eu lieu samedi 14 mars, à Nice, au bar « JAM ». Le thème en était bien plus sérieux qu’à l’accoutumée, puisqu’il s’agissait, pour Filomena Iooss, présidente de l’association, de présenter un livre de l’écrivain brésilien Fernando Morais, récemment traduit en français aux éditions Chandeigne, intitulé Olga, Juive, Allemande, Révolutionnaire.