Poursuivant ma petite suite d’articles consacrés au courage, thème du Printemps des Poètes 2020, je voudrais vous présenter aujourd’hui Anna Akhmatova, figure majeure de la poésie de langue russe du XXe siècle.
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Poursuivant ma petite suite d’articles consacrés au courage, thème du Printemps des Poètes 2020, je voudrais vous présenter aujourd’hui Anna Akhmatova, figure majeure de la poésie de langue russe du XXe siècle.
Lire la suiteCette année, je passe la moitié de mon temps dans une classe de maternelle. En début d’année, n’ayant pas encore reçu mes commandes d’albums, j’ai moi-même créé une petite histoire pour mes élèves. Comme ceux-ci découvraient l’école pour la première fois, j’ai voulu parler de la rentrée. Et comme le thème de l’année est la mer, j’ai situé cette petite histoire sous l’océan…
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« Tourné attentivement vers ce qui apaise,
je me suis résolu à la nuit intacte,
mes sens se sont écoulés de moi
et le cœur indiciblement en est multiplié. »
Rainer Maria Rilke, Poèmes à la nuit,
Verdier, Lagrasse, 1994, p. 61.
Traduction de Gabrielle Althen et Jean-Yves Masson.
« Au pied du mur » : c’est par cette expression que commence le recueil En deçà d’Antoine Emaz, paru aux éditions « fourbis » en 1990. Une expression à prendre littéralement et dans tous les sens. Littéralement, parce que le poème parle effectivement d’un mur. Et, bien sûr, le sens de l’expression figée persiste, ajoutant une idée d’une impasse existentielle.
Lire la suiteComment qualifier la poésie d’aujourd’hui ? Répondre à cette question n’a rien d’évident, tant diverse et foisonnante est la poésie contemporaine. Je voudrais par cet article vous permettre d’accéder à cet univers méconnu à travers dix mots-clefs dont je pense qu’ils peuvent aider à la mieux comprendre…
Lire la suiteTexte personnel
On n’entendrait d’abord que leurs rires, leurs rires soudain retrouvés de petites filles, ceux de l’époque où elles revêtaient en cachette les robes de soirée de leur mère, en se maquillant devant le miroir poussiéreux de la cave. Des rires pleins de soleil, malicieux sans méchanceté, qui parleraient d’insouciance. Chargées de paquets, elles sortiraient des boutiques et flâneraient près de la mer. Elles n’auraient cure des vieilles dames dans le bus, qui leur reprocheraient leurs cris et leur allégresse. Sur la Promenade des Anglais, elles regarderaient les grands hôtels, les mouettes et les avions, derrière leurs grosses lunettes de soleil. Elles s’imagineraient les flashes des photographes, les marches rouges du Palais des Festivals, et la façon dont, d’un geste désinvolte, elles repousseraient paparazzi et journalistes. Elles essaieraient quelques pas de danse sur le bitume, adoptant des poses affectées et hautaines. Aujourd’hui je suis la reine, je fais ce qu’il me plaît. Il suffirait d’un ralenti, d’un mouvement calculé de cheveux, et ce serait comme au cinéma. On pourrait imaginer toutes sortes de péripéties, thriller, film policier, série télévisée, passage de la plus pure insouciance à la pire détresse, un malheur qui s’abattrait sur ces figures fragiles, et un suspense d’une heure vingt avant le bonheur recouvré. Nous préférons laisser résonner ces rires dans l’infini ciel bleu, qui ne recouvrent pas totalement l’immuable refrain des vagues et des galets, à l’heure où le soleil déjà s’allonge au-dessus de l’aéroport et où s’étirent les ombres des palmiers entre les miroitements embrasés des carrosseries.
Gabriel GROSSI, 2011-2019.
Il y a quelques jours, j’ai regardé le dernier épisode de Danse avec les stars, l’émission télévisée à succès présentée par Camille Combal. Au cours de cet épisode, les apprentis danseurs et les chorégraphes ont hésité : faut-il dire que l’on place la barre haut, ou haute ? L’explication est, à vrai dire, assez simple…
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« Sur une plage vide d’après l’été, je nous imagine. Ton petit chien renifle les vagues. Tu portes sur la tête un bonnet rayé et tu marches à la lisière des eaux. On dirait que le sable tremble, cette minute est trop importante. Les mouettes se sont tues dans un battement d’aile. Le crabe aux yeux éteints s’est souvenu de quelque chose. La plage croule et je m’écarte pour écouter ces drôles d’histoires que les enfants égrènent au sortir de l’école. »
Jean-Michel Maulpoix, Locturnes, Lettres Nouvelles, 1978, p. 49-50.
Parmi les 835 articles de ce blog, il en est un qui, presque chaque jour, arrive en tête de la liste des articles les plus consultés, et a été lu plus de 48.000 fois : il s’agit de Dix poètes d’aujourd’hui à connaître, où je vous faisais découvrir Yves Bonnefoy, Philippe Jaccottet, Salah Stétié, François Jacqmin, Jean-Michel Maulpoix, Béatrice Bonhomme, Marie-Claire Bancquart et Jean-Yves Masson. Je me propose donc aujourd’hui de vous faire découvrir dix autres poètes contemporains.
Lire la suiteCe week-end, les 9 et 10 novembre 2019, se tiendront les Rencontres Théâtrales d’Automne à Cagnes-sur-Mer. Plusieurs pièces se succéderont sur les planches du Centre Culturel. C’est l’occasion de soutenir le théâtre amateur. Humour et improvisation seront au rendez-vous. Et les enfants ne seront pas oubliés…
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Novembre
Captif de l’hiver dans ma chambre
Et las de tant d’espoirs menteurs,
Je vois, dans un ciel de novembre,
Partir les derniers migrateurs.