Je me permets de relayer à mon tour cette information qui pourra intéresser certains d’entre vous : les 18 et 19 novembre prochains, à Montpellier et Béziers, se tiendra un colloque sur le théâtre occitan. Organisé par l’Université de Montpellier et l’Institut occitan de Béziers, il proposera de nombreuses conférences qui permettront de balayer un large champ, depuis les traditions d’Ancien Régime jusqu’à la création la plus contemporaine.
Il ne vous aura pas échappé que je profite de l’été pour vous faire découvrir la ville qui m’a vu naître, à travers des promenades historiques qui vous permettront de redécouvrir Nice autrement. Aujourd’hui, pour le troisième épisode, je vous propose que nous nous intéressions au Moyen-Âge. Ce qui ne va pas sans quelque difficulté, car les traces de cette époque, pourtant longue d’un millénaire, sont quasi inexistantes…
Aujourd’hui, je voudrais continuer de vous faire connaître la ville qui m’a vu naître. Mais plutôt que de procéder quartier par quartier, plutôt que de ne parler que de quelques monuments emblématiques, je préfère vous proposer une promenade historique. Après un premier épisode centré sur la Préhistoire, nous voici transportés pendant l’Antiquité.
Très souvent, nous avons de l’Histoire une vue générale, constituée de ce qu’il nous reste de nos souvenirs scolaires. Les choses deviennent beaucoup plus concrètes lorsqu’on se rend compte que les grandes périodes de l’Histoire trouvent une inscription dans les territoires que nous habitons. C’est pourquoi, après une promenade historique dans la ville de Cagnes-sur-Mer où j’habite, je vous propose de redécouvrir l’Histoire à Nice, en commençant comme il se doit par la Préhistoire.
La Côte d’Azur est surtout connue pour ses plages de galets, ses hôtels de luxe, ses boîtes de nuit, son ambiance festive… Pourtant, c’est aussi un haut lieu d’Histoire. De fait, il reste de nombreuses traces du passé. Et, chose assez rare, toutes les périodes historiques sont représentées sur un territoire assez restreint. Alors, aujourd’hui, je vais commencer par vous parler de ma ville, Cagnes-sur-Mer, avec un petit voyage dans le temps. Prêts pour l’aventure ?
Je ne parle pas souvent de cinéma et de télévision sur ce blog, mais pour une fois je vais faire une exception, car je vous recommande de voir (en replay) le film Naïs au pays des loups, qui renouvelle le genre du documentaire animalier tout en proposant un film d’une grande poésie.
Connaissez-vous l’Atlas sonore des langues régionales de France ? Cet outil en ligne, disponible gratuitement, vous permet d’écouter une même fable d’Ésope dans une multitude de patois. Vous distinguerez ainsi à l’oreille les langues dites d’oïl, dont est issu le français standard, et les langues d’oc, parfois également réunies sous le terme d’occitan, sans oublier le breton, le corse, le catalan et les parlers germaniques. Les langues d’Outre-mer, telles le créole, n’ont pas été oubliées, ainsi que le québécois et la langue des signes.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas publié d’article pour la catégorie « Langue et culture niçoises ». En voici un qui parle d’un élément intéressant du patrimoine local. Je n’ai pas toujours l’opportunité de profiter des Journées Européennes du Patrimoine, mais il se trouve que, cette année, j’avais un peu de temps. Alors, j’ai feuilleté le programme sur Internet, à la recherche d’un monument qu’il est impossible de voir le reste du temps. Et je suis tombé sur le fort de l’Agaisen à Sospel, qui fait partie intégrante de la ligne Maginot. Je ne m’attendais pas à visiter quelque chose d’aussi grand ni d’aussi bien conservé. Récit en images.
Pascal et Florent ne sont pas seulement des collègues sympas, rencontrés quand j’enseignais à l’école de Levens, mais aussi des artistes qui méritent, chacun dans leur domaine, d’être davantage connus. Ils viennent de publier un magnifique ouvrage à quatre mains, intitulé Sous les étoiles de la Tinée, Contes et légendes. Quelques mots sur ce livre qui est aussi un bel objet.
L’Histoire est une discipline passionnante. Et elle a laissé des traces dans la géographie de nos régions. Aussi surgit-elle parfois de façon inattendue au détour de nos rues. Parfois, au contraire, faut-il un minimum d’expérience pour apprécier à sa juste mesure la valeur historique d’un lieu. Certains vestiges nous sont si familiers, tant nous les côtoyons tous les jours, que nous en oublions le grand âge. Les nombreux témoignages qui demeurent visibles dans les Alpes-Maritimes permettent d’évoquer chacune des grandes périodes de l’Histoire. Je commence aujourd’hui par la Préhistoire et l’Antiquité.
Surtout connue pour avoir été l’amante de Flaubert et de Musset, Louise Colet était aussi une écrivaine renommée. Dans L’Italie des Italiens, elle décrit notamment son arrivée et son séjour à Nice, ville italienne récemment passée sous administration française. Quel visage de la ville apporte-t-elle ?
Les bonnes choses ont une fin ! Hier, jeudi 16 avril 2015, s’est tenue la dernière conférence du cycle organisé par Rémi Gasiglia et le Département d’Études Occitanes de l’Université de Nice. Le cycle reprendra l’an prochain. Intitulée « Parcours à travers la culture vivante du Comté de Nice », cette conférence était animée par Xavier Borriglione, lequel était visiblement tout indiqué pour aborder ce sujet, puisqu’il est lui-même impliqué dans de nombreuses activités culturelles destinées à promouvoir la culture niçoise. Il s’agissait donc moins d’un exposé exhaustif que d’un parcours personnel très instructif.
Après la langue, après les jeux niçois, c’est au tour de la musique d’être mise à l’honneur à l’occasion des conférences hebdomadaires du Département de Langue d’Oc (dont vous trouverez le programme ici). Le conférencier du jour, Monsieur Luc Charles-Dominique, a présenté « les multiples visages des musiques et chants de tradition orale des régions d’Occitanie ».
Chaque jeudi, à 17 h 30, pendant tout le semestre, le Département de Langue d’Oc (Occitan et Nissart) organise un cycle de conférences sur les « cultures vivantes de l’espace occitan », organisé par M. Gasiglia.
La première conférence a porté sur le parler de Tende et ses spécificités. La suivante a concerné la revue Lou Sourgentin. Il a été question, aujourd’hui même, des musiques occitanes et de leurs différents instruments (j’en parlerai dans un prochain billet).
M. Gasiglia m’a aimablement permis de diffuser le programme des conférences qui ont lieu chaque jeudi, de 17 h 30 à 19 h 30, à l’Université Nice Sophia-Antipolis, Campus Carlone, en salle H311 (troisième étage du bâtiment principal). Ces conférences sont libres d’accès et gratuites.
Jeudi 5 février 2015 avait lieu la deuxième conférence organisée par le Département de Langue d’Oc de l’Université de Nice. Le conférencier invité était le directeur de la publication du magazine Lou Sourgentin, monsieur Roger ROCCA. Ce périodique bilingue niçois/français paraît cinq fois par an.
S’il est un village des Alpes-Maritimes où les parlers locaux sont bien vivants, c’est peut-être celui de Tende, village montagnard tout proche de la frontière italienne, intégré à la France en 1947. Lors d’une conférence récemment organisée par le Département de Langue d’Oc, Sylvain Casagrande, maître de conférences, a ainsi estimé à « environ une centaine, voire plusieurs centaines », le nombre de locuteurs du tendasque, la langue parlée dans ce village qui compterait, en tout, environ deux mille habitants. Ce n’est pas un dérivé du Nissart mais une langue issue, comme lui, du latin, et qui possède une évolution phonétique propre.