« le soleil du printemps
n’est pas à l’heure
d’été »
Daniel Biga, Le sentier qui serpente, Tarabuste, 2015.
« le soleil du printemps
n’est pas à l’heure
d’été »
Daniel Biga, Le sentier qui serpente, Tarabuste, 2015.
Ecrire un article à propos d’une seule phrase, c’est le pari que je m’assigne aujourd’hui pour ce billet. Mais cette phrase, ce n’est pas n’importe laquelle puisqu’elle est de Rimbaud :
« Je sais aujourd’hui saluer la beauté. »
C’est par cette phrase que se termine « l’Alchimie du verbe », deuxième des « Délires » d’Une Saison en Enfer. C’est une phrase remarquable, qui justifiait bien, à elle seule, que j’y consacre un billet. Jugez plutôt.
« Le poème est toujours marié à quelqu’un. »
René Char, Fureur et mystère,
dans Œuvres complètes, Paris, Gallimard, 1983, rééd. 2004,
coll. « Bibliothèque de la Pléiade », p. 158.
« La rime est une esclave et ne doit qu’obéir. »
Nicolas Boileau, L’art poétique, I, Wikisource.
La quasi-totalité des poètes contemporains a abandonné la rime. De fait, dès le dix-neuvième siècle, elle est remise en question, voire abandonnée dans les poèmes en prose de Baudelaire ou dans les vers libres de Rimbaud. Et c’est bien par choix, et non par facilité : Baudelaire comme Rimbaud ont suffisamment fait montre de leur génie en poésie rimée pour qu’on n’en puisse pas douter. Alors, pourquoi cet abandon de la rime ?
« Un arbre, c’est de la terre qui s’élève, se ramifie et s’épanouit vers le bleu. C’est une conversation de feuillages et de fruits entre le soleil et la mort. C’est encore une échelle où s’ajustent nos proportions et nos climats.
Le début et la fin de l’herbe sont incertains. »
Jean-Michel Maulpoix, Pas sur la neige,
Paris, Mercure de France, 2004, p. 109.
Antoine Émaz est un poète français contemporain né en 1955. Je suis loin d’avoir parcouru l’ensemble de son œuvre poétique, mais ce que j’en ai lu a suffi pour me convaincre. Petit parcours dans la poésie d’Antoine Émaz…
Marceline Desbordes-Valmore est une poète du XIXe siècle, dont l’un des poèmes les plus connus est sans doute « Les roses de Saadi ». Dans la logique de la catégorie « Le poème d’à côté », je vous invite à découvrir un autre poème de Marceline Desbordes-Valmore…
Comment parler de poésie aux enfants ? Comment faire en sorte qu’elle soit pour eux une réalité vivante, qu’ils soient susceptibles d’aimer ? Voilà des questions qui m’intéressent au plus haut point. Or, voici que le poète Jean-Michel Maulpoix vient de faire paraître, sur son site Internet, son avis sur la question. Allons-y voir…
Comme chaque année, je relaie l’annonce de cette belle manifestation organisée par des étudiants de l’Université de Nice pour faire redécouvrir les musées locaux. Le thème de cette année : « D’un monde à l’autre ». On trouvera le programme à l’adresse suivante : http://www.marsauxmusees.fr/programmation/.
Les compléments sont une grande famille : compléments du nom, de l’adjectif, du verbe, de la phrase, de temps, de lieu, de but, de manière, de cause, de conséquence, d’accompagnement, de moyen, et j’en passe. Quelques remarques pour y voir plus clair.
La notion est connue des étudiants en lettres, mais elle n’a que depuis peu sa place à l’école primaire. Alors, le prédicat, qu’es aco ? En réalité, ce n’est pas bien compliqué… Quelques précisions.
C’est aujourd’hui, 5 mars 2015, que démarre le dix-huitième « Printemps des poètes ». La manifestation durera jusqu’au 20 mars. Autour du thème annuel, le XXe siècle, de nombreuses manifestations sont organisées un peu partout en France.
Je viens d’apprendre que Béatrice Bonhomme, poète et chercheur en littérature, est lauréate du Prix de poésie Léopold Sédar Senghor, décerné par le Cénacle Européen Francophone.
Pour en savoir plus sur son œuvre, voir tous les articles qui lui sont consacrés sur ce blog.