Je vous propose aujourd’hui un poème personnel né de la relecture d’un très célèbre poème que je ne vous ferai pas l’injure de nommer, puisque vous l’aurez immédiatement identifié.
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Je vous propose aujourd’hui un poème personnel né de la relecture d’un très célèbre poème que je ne vous ferai pas l’injure de nommer, puisque vous l’aurez immédiatement identifié.
Lire la suiteMême si les choses sont en train de changer ici ou là grâce à des enseignants et des formateurs passionnés, force est de constater que les élèves ont bien souvent une conception simpliste de la poésie. Aussi ai-je pris l’habitude, depuis mes débuts, de commencer ma séquence sur la poésie avec une séance précisément dédiée à la découverte de la pluralité des formes poétiques, à travers quelques exemples qui sont certes loin de couvrir l’extrême diversité de la poésie, mais qui permettent déjà de battre en brèche certaines représentations simplistes.
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« J’ai serré mon ami contre mon cœur. C’était
après la grande traversée des rêves,
et le matin pesait sur nous avec son grand secret de flamme
qui brûle à neuf le monde ancien.
J’ai dit : cette journée doit être belle,
marchons parmi les rues, sachons
saluer la lumière, fût-elle grise,
viens avec moi.
Mais il tournait son visage contre mon cœur.
Alors je dis : sachons inventer la lumière
qui est cachée dans un regard. »
Jean-Yves Masson, Onzains de la nuit et du désir,
d’après l’édition bilingue italienne Stanze della notte e del desiderio,
trad. Marco Vitale, Jaca Book, Milan, 2008,
via « Google Livres ».
« Comment ? Comment dire ? La grâce.
La vie vivante. L’écume et le large.
Voix faite pure joie.
Son et silence joie.
Don. Don de la joie. Don. »
Michèle Finck, La Troisième main, Arfuyen, Paris-Orbey, 2015, p. 73.
Texte personnel
Chamane du Bégo
Les noces de la terre et du ciel
La rencontre du taureau et de la jument
La fécondation du sol par l’éclair
Tu les gravas dans l’ocre
Tes gravures qui regardent le ciel
Virent-elles l’ombre de l’oiseau devant le soleil ?
Poète majeur de la première moitié du vingtième siècle, Jules Supervielle, demeuré à l’écart des voies surréalistes, fut l’auteur, depuis Gravitations jusqu’à Le Corps tragique, d’une poésie moderne et très humaine. Je vous propose aujourd’hui de découvrir l’un de ses poèmes, qui fait de la mer le sujet de sa rêverie.