Archives mensuelles : novembre 2020

Le français à l’école en images

L’enseignement est pour moi un métier passionnant. C’est pourquoi il me plaît, de temps en temps, de partager ici mes réflexions pédagogiques. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir en images quelques unes des activités mises en place ces derniers jours.

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« Les horloges » de Verhaeren

Je voudrais vous présenter aujourd’hui un poème que je connais depuis l’enfance, puisque mon père, instituteur, avait l’habitude de l’enseigner à ses élèves, en leur proposant de chercher des variations d’intonation et des bruitages susceptibles d’en souligner le sens. J’ai ensuite redécouvert ce poème en khâgne où j’ai dû en proposer un commentaire composé. Il est du poète belge Verhaeren, et je le cite à partir de l’édition des Poèmes parue en 1895 aux éditions du Mercure de France, telle que retranscrite par Wikisource.

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Mais où est l’article zéro ?

Drôle de créature que « l’article zéro ». Il n’y a en effet rien évident au fait de donner un nom à un déterminant qui n’existe pas. En effet, il s’en faut de beaucoup que les groupes nominaux soient toujours introduits par un déterminant. La notion d’article zéro permet ainsi de nommer cette absence. Mais quels sont exactement les cas où l’on ne rencontre pas de déterminant ? Petite carte mentale pour mieux s’y retrouver…

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Une musique vieille de plusieurs milliers d’années

Le site Internet du journal suisse « Le Temps » s’est fait l’écho d’une nouvelle incroyable. L’article propose rien moins que d’écouter la plus ancienne musique du monde. Après des années de déchiffrage, les experts ont rendu possible cette prouesse consistant à jouer aujourd’hui un morceau composé il y a plusieurs milliers d’années. Je vous laisse lire l’article pour en savoir plus, et écouter le morceau.

Ronsard face à Platon

Pierre de Ronsard, par François Séraphin Delpech, v. 1825 (Source : Wikimedia commons)

Les Amours de Ronsard ne sont pas d’un abord facile pour un lecteur d’aujourd’hui, ne serait-ce que par leur langue qui diffère des usages contemporains. Les très nombreux sonnets qui le composent se lisent comme autant de variations sur un thème commun : l’amour éprouvé pour la belle Cassandre Salviati. Rien de bien romantique cependant, quand on sait que la relation est probablement restée de l’ordre du fantasme, et apparaît avant tout comme un prétexte au déploiement de la virtuosité du poète. Le lecteur d’aujourd’hui doit également s’approprier les codes du genre : références antiques, modèle pétrarquiste, métaphores conventionnelles… C’est alors que l’on peut faire la part entre le trait d’époque et ce qui appartient en propre à Ronsard. Rien de tel, pour découvrir cet univers, que de s’y plonger ! Je vous propose aujourd’hui la lecture du sonnet 82, sur lequel j’avais travaillé quand j’étais étudiant en khâgne.

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Mieux représenter les femmes poètes

Il y a quelques jours, j’ai eu le plaisir d’être contacté par la journaliste Louise Pluyaud, qui souhaitait m’interroger à propos d’un article de mon blog, « la poésie au féminin ». En effet, celle-ci préparait un article sur le prix Vénus Khoury-Ghata, destiné à mettre en lumière les poètes femmes d’aujourd’hui. Qu’elle soit chaleureusement remerciée pour cette interview. Je vous recommande son article paru sur le site de TV5-Monde.

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Enseigner le présent de l’indicatif

Cela faisait un petit moment que je n’avais pas parlé pédagogie sur ce blog. Je vous propose aujourd’hui l’état actuel de ma réflexion sur l’enseignement du présent de l’indicatif. J’ai bien conscience de ne rien proposer que de très ordinaire, mais j’espère que ma démarche vous intéressera malgré tout…

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« Je me ferai pavoiser des terres incultes
je vous donnerai la lumière de mes yeux
de long en large voici mon souffle
pour accoupler la vie éventrer le pain »

Gemma Tremblay, Cratères sous la neige,
Montréal, Librairie Déom,
coll. « poésie canadienne », 1966, p. 13.

« Toussaint » de Jean-Michel Maulpoix

Né lui-même en novembre 1952, Jean-Michel Maulpoix a consacré plusieurs poèmes à cette période de l’année. Ainsi, dans Papiers froissés dans l’impatience, le poète présente-t-il ses « papiers d’identité », rappelant être né un jour d’armistice, dans ce « temps natal » qu’il évoquera à nouveau dans Pas sur la neige, en précisant qu’il est fait de « croix blanches, de drapeaux fléchis, de sonneries aux morts et de brouillards de novembre ». Une section de Ne cherchez plus mon cœur s’intitule précisément « Toussaint ». C’est également le titre d’un poème de Dans l’interstice, que je voudrais vous présenter aujourd’hui.

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