C’est une nouvelle année qui commence ! L’occasion de dresser le bilan de l’année passée, de faire des projets pour celle qui arrive, et, bien entendu, de vous adresser à tous mes meilleurs vœux…

C’est une nouvelle année qui commence ! L’occasion de dresser le bilan de l’année passée, de faire des projets pour celle qui arrive, et, bien entendu, de vous adresser à tous mes meilleurs vœux…
Les fins d’année sont une bonne occasion pour s’interroger sur l’avenir. Que peut-on souhaiter à la poésie ? Peut-on considérer que la poésie française est entrée dans le XXIe siècle ? Qu’espérez-vous de la poésie de demain ? Chers amis lecteurs, la parole est à vous ! Vous avez carte blanche !
Loin de moi l’idée d’une sorte de police du langage qui viendrait sanctionner les moindres écarts de parole. Nous avons tous une façon particulière de parler, liée à nos origines, à notre profession, à notre tempérament. Cette diversité fait partie de la richesse de la langue française. Pourtant, certaines façons de parler relèvent bien, malgré tout, de l’erreur. Et, souvent, les personnes concernées ne semblent pas au courant. Florilège.
On m’a offert pour Noël un fort intéressant essai : il s’agit de La vie secrète des arbres, de Peter Wohlleben, aux éditions des Arènes, paru en mars 2017. Compte-rendu de lecture.
C’est l’un des tout premiers poèmes d’Arthur Rimbaud. C’est par ce poème que s’ouvrent les Œuvres complètes du poète dans la Pléiade. Dans l’édition « folio classique » de Louis Forestier, il arrive en deuxième position au sein des « Premiers écrits ». Arthur Rimbaud avait seulement 16 ans lorsqu’il composa ce poème en 1870. Ce poème qui traite d’enfance et de solitude témoigne du grand talent qui habitait déjà le poète ardennais malgré un si jeune âge. Lecture et commentaire.
Joie
Comme tendrement rit la terre quand la neige s’éveille sur elle ! Jour sur jour, gisante embrassée, elle pleure et rit. Le feu qui la fuyait l’épouse, à peine a disparu la neige.
René Char, « Joie », Le Nu perdu,
in Œuvres complètes, Paris, Gallimard,
coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1983, p. 475.
La musique dite « classique », que l’on ferait mieux d’appeler « musique savante occidentale », est parfois mal aimée, suspectée d’élitisme, non sans raison parfois, si bien que beaucoup la jugent, à tort, ennuyeuse. C’est vrai qu’on y voit moins de stars sexy se trémousser sous les projecteurs, et davantage de mines sombres en redingote et smocking. Pourtant, il y a de belles découvertes à y faire. Petit voyage en musique…
Je n’avais pas encore cité de poème de Jacques Prévert. Celui-ci est très connu. Il a même été mis en musique. Les enfants des écoles l’apprennent fréquemment. Voici « Chanson pour les enfants l’hiver ».
Dans l’emploi du temps des étudiants en lettres, plusieurs heures hebdomadaires sont consacrées à la grammaire. On pourrait pourtant penser que, après le primaire et le secondaire, soit douze années du CP à la Terminale, les élèves maîtrisent suffisamment la langue française. Mais en réalité, si la grammaire scolaire et la grammaire universitaire ont beaucoup en commun, elles n’en ont pas moins des différences, de degré de difficulté, bien entendu, mais aussi, et surtout, de finalité.
Un petit événement vient d’avoir lieu dans la vie de ce blog : la barre des cent mille visiteurs uniques a été franchie. Très sincèrement, lorsqu’en février 2015 je créais ce blog, j’étais loin de m’imaginer qu’il rencontrerait un tel succès. Vos nombreuses visites sont source de motivation pour continuer à écrire. Et elles permettent de rappeler que la littérature, la poésie, la langue française, l’éducation sont des questions qui intéressent bien plus de monde qu’il ne paraît.
« Tout ce qui m’entoure est tout ce qui s’en va. J’en deviens l’ombre. Contre l’argile du chemin, cette tache. Ce peu de sombre. »
Alain Freixe, Comme des pas qui s’éloignent,
L’Amourier, Coaraze, 1999.
Je connais mal la poésie étrangère. Mes études ne me l’ont guère introduite. Pourtant, lorsque, parcourant les rayonnages de la bibliothèque municipale, je suis tombé sur le nom de Hugo von Hofmannsthal, ce nom ne m’était pas inconnu. Je l’avais rencontré à plusieurs reprises sous la plume de Jean-Michel Maulpoix, notamment comme exergue du Voyageur à son retour, ainsi que sous celle de Jean-Yves Masson, spécialiste de cet auteur. Il s’agissait d’un tout petit ouvrage, joliment composé, portant un beau titre : Un rêve de haute magie. Il n’en fallait pas davantage pour que je l’empruntasse…
Journal
Meuh-cieux Mad-âme
L’horreur de la nature
Bétail qui clochait
Dans les flaches télévisées
Vache folle c’est terminé
Pouvez manger
Cieux d’âme
Valérie Rouzeau, Neige rien, Éditions Unes, 2000, p. 29.