Archives du mot-clé Fleurs du Mal


« Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours. »

Charles Baudelaire, « Chant d’automne » (LVI), Les Fleurs du Mal, via Wikisource.

Baudelaire : « La Fontaine de sang »

Il ne vous aura pas échappé que nous fêtons cette année le deux-centième anniversaire de Charles Baudelaire. Aussi ai-je l’intention de publier régulièrement des articles destinés à mieux faire connaître ce grand poète, en puisant parmi la matière offerte par les Fleurs du Mal ou encore les Petits Poèmes en prose. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un poème qui ne fait pas partie des plus souvent cités, intitulé « La Fontaine de sang ».

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Les correspondances baudelairiennes

Parmi les poèmes de Baudelaire qui sont souvent cités et commentés, le sonnet des « Correspondances » n’est pas le moins connu, sans doute parce qu’y apparaît une lecture du monde sensible qui en fait un signe vers une signification plus profonde.

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« Brumes et pluies » de Charles Baudelaire

Je commentais il y a quelque temps le « Soir d’octobre » de Paul Verlaine, où le poète faisait l’éloge de cette saison pourtant froide et humide. Je voudrais aujourd’hui rester dans le même ton en vous invitant à découvrir « Brumes et pluies », un poème de Charles Baudelaire extrait des Fleurs du Mal.

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Baudelaire : « Le joujou du pauvre »

Si vous aimez les Fleurs du Mal de Baudelaire, vous découvrirez avec plaisir les Petits poèmes en prose, certes différents dans leur forme même comme dans leur style, plus légers sans doute par leur forme narrative, mais non moins plaisants à lire. Aujourd’hui, je voudrais vous faire découvrir le dix-neuvième de ces poèmes en prose, à savoir, donc, « Le joujou du pauvre ».

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Le « squelette laboureur » de Baudelaire

Le poème d’à côté

Inutile de présenter Charles Baudelaire, qui fait partie des poètes les plus lus et les plus enseignés de toute la littérature française. Comme Victor Hugo et Arthur Rimbaud, il a donné son nom à des rues, des avenues, des établissements scolaires. Cependant, si certains poèmes comme « A une passante », « Une charogne », « Correspondances », « L’Albatros » ou encore « La chevelure » sont très célèbres, il est d’autres pièces qui le sont moins. Dans la logique de la rubrique « Le poème d’à côté », je vous invite aujourd’hui à découvrir le poème intitulé « Le squelette laboureur ».

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Baudelaire, toujours

Le poète contemporain Jean-Michel Maulpoix dit de Baudelaire, Rimbaud, Verlaine et Mallarmé qu’ils sont les quatre pieds de sa table d’écriture. C’est rappeler que la poésie d’aujourd’hui, y compris la plus récente, continue de s’ériger sur un socle bâti par ces quatre fondateurs. Certes, depuis le XIXe siècle, bien des choses ont changé, néanmoins le mouvement qui s’y est initié continue aujourd’hui de se ramifier sous différentes formes. C’est pourquoi je voudrais aujourd’hui vous entretenir plus particulièrement de Baudelaire.

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La « madone » de Baudelaire

Dans les Fleurs du Mal, Baudelaire développe une poésie éprise d’idéal mais traversée par l’expérience du spleen, mélancolie des temps modernes. Dans ce contexte, la femme a un statut ambigu : si elle est un moyen d’accéder à l’idéal, dans des poèmes comme À une passante ou La Chevelure, elle se présente parfois aussi comme un être inquiétant : ainsi les « femmes damnées » sont-elles des « démons », des « monstres », des « martyres ». Dans « A une Madone », cinquante-septième poème des Fleurs du Mal, la femme est aussi une « Madone », qui possède un « rôle de Marie » : la femme à laquelle s’adresse le poète est tout autant une figure d’amante qu’une figure sacrée. Si le poème se voue à la glorification de l’être aimé, la fin du poème, séparée par un saut de vers, se révèle surprenante…

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Le poème d’à côté : Charles Baudelaire

Figure majeure de la poésie française du XIXe siècle, Charles Baudelaire est souvent considéré comme le point de départ de la poésie moderne. Selon Michel Jarrety, dans la préface du Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours, « en lui se resserrent quelques-uns des signes majeurs de la modernité : l’attention du poète à son propre langage et la lucidité critique de la poésie pour elle-même, le glissement de l’expression vers la création, le sens du transitoire, l’accueil du paysage urbain, l’émergence d’un lyrisme moins personnel — et la possibilité finalement d’écrire des poèmes dans un monde devenu industriel, et justement moderne« .

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Le poème d’à-côté : Les autres « Fleurs du Mal »

Les Fleurs du Mal sont sans doute LE recueil le plus connu et le plus enseigné en France. Il y a des raisons à cela, à commencer par le fait que le chef-d’œuvre baudelairien est l’un des grands titres de la poésie moderne. Cependant, ce sont souvent les mêmes poèmes et les mêmes extraits qui apparaissent dans toutes les anthologies. Dans la logique de notre rubrique « Le poème d’à côté », essayons de découvrir un autre Baudelaire…

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Quand Jean-Michel Maulpoix parle de Baudelaire…

Baudelaire… Celui dont Rimbaud disait qu’il était « un vrai dieu ». Ce « rôdeur parisien » qui a donné à la poésie ses lettres de modernité. Cet observateur des foules, des petites vieilles et des parias. Ce poète sans doute trop désabusé pour être tout à fait romantique. Épris d’idéal bien sûr, mais déjà rongé par le spleen.

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