Huit cent mille visiteurs uniques ont, à ce jour, parcouru l’un des articles de ce blog créé en février 2015. Vous le savez peut-être : ces chiffres ronds sont l’occasion pour moi de vous remercier pour votre intérêt, pour votre fidélité, pour vos commentaires chaleureux. C’est aussi le moment de faire le point sur le trajet parcouru.
Merci à vous, donc, lecteurs de tous les pays, qui avez, un jour ou l’autre, flâné sur les pages de ce blog, et donné tort à tous ceux qui affirment un peu vite que la poésie contemporaine, la littérature française et la grammaire n’intéresseraient personne. Merci aussi aux 1271 personnes qui se sont abonnées au blog, et qui reçoivent ainsi chacun de mes articles, ainsi qu’à tous ceux et celles qui me suivent sur les réseaux sociaux.
Écrire a toujours été pour moi une activité indispensable. Les obligations professionnelles font que je n’ai guère, en ce moment, le temps de mûrir de projet d’ampleur : la rédaction de ce blog me permet ainsi de satisfaire ce besoin, tout en partageant ma passion pour la poésie contemporaine, en communiquant quelques bonheurs de lecture, ces rares moments où quelque chose en nous acquiesce intimement à ce que l’on vient de lire.
Comment ai-je découvert la poésie contemporaine ? À l’issue de mes études en khâgne, j’ai voulu savoir ce qu’il s’écrivait aujourd’hui, après Perse, Ponge et Char, qui étaient les poètes les plus récents que mes études m’avaient présentés. Je me suis d’abord laissé guider par la petite introduction de Marie-Claire Bancquart, intitulée La poésie en France du surréalisme à nos jours, chez Ellipses. Séduit, j’ai décidé de me spécialiser dans ce domaine. J’ai commencé à m’intéresser à Deguy, Roubaud et surtout à Jean-Michel Maulpoix, auquel j’allais consacrer mes recherches de master puis de doctorat. Je n’ai cessé ensuite de découvrir d’autres poètes : Yves Bonnefoy, Philippe Jaccottet, Marie-Claire Bancquart, Béatrice Bonhomme, Jean-Yves Masson, Benoît Conort, Antoine Émaz, Gabrielle Althen, Patrick Quillier, Valérie Rouzeau… et tant d’autres, que vous découvrirez au fil des articles de ce blog.
Cette passion pour la poésie contemporaine ne m’empêche pas de lire et relire avec plaisir les grandes voix du passé. De fait, les contemporains y renvoient constamment. C’est ainsi que je commente aussi des poètes plus anciens, donc plus connus, mais alors avec l’intention de faire découvrir d’autres poèmes que les quelques pièces toujours choisies pour les illustrer. La rubrique « le poème d’à côté » recense ces poèmes, que je puise essentiellement, il est vrai, chez Hugo, Baudelaire, Rimbaud et Verlaine, mais pas seulement, tant s’en faut !
J’espère également avoir réussi à montrer que la grammaire n’est pas une discipline ennuyeuse. Analyser une phrase peut avoir quelque chose d’un jeu, d’un défi, particulièrement lorsqu’elle se plie peu volontiers aux exemples proprets des manuels. Aussi, entre les articles traitant de littérature, j’évoque périodiquement un aspect particulier de notre belle langue. Sans être pour autant linguiste, j’aime à traiter de syntaxe, de lexicologie, d’orthographe…
D’année en année, ce blog s’est étoffé : cet article est le neuf-cent-quatre-vingt-huitième que je rédige. Il intègre mes réflexions sur la pédagogie, il propose quelques uns de mes propres textes personnels, tout en continuant de traiter de littérature, de poésie, de théâtre et, dans une moindre mesure, de roman.
N’hésitez pas à consulter le sommaire général pour accéder à ces différents articles, classés par thèmes. Et, encore une fois, merci pour votre intérêt et pour votre fidélité, car c’est une grande source de motivation !

Que dire d’autre que : « Bravo »
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Merci !
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Félicitations – et encouragements à continuer !
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Merci beaucoup, abonnée récente je parcours ce blog. Heureuse d’y découvrir une approche de la poésie de René Char qui va m’aider dans la découverte des poèmes de Char. SUite à la lecture de la correspondance Char/Camus j’ai eu envie de lire Char. Bonne continuation et encore merci.
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