« Limpide est le jour,
La terre n’est belle
Que si tu parais
Prête à t’y dissoudre
Comme une eau de source.

Oui la terre est belle
Quand tu me reviens
Et que tu escortes
Tes seins et ta voix,

Tes lèvres humides
Comme des draps frais. »

Gaston Puel, « Terre d’ombre brûlée — VII » (2010),
paru dans Nu(e), n° 46, décembre 2010,
coédition Nu(e)/L’Arrière-pays, p. 133.

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