Le Christ rédempteur de Rauba Capeù

Tout le monde connaît le Christ du Corcovado, écartant les bras au-dessus de Rio de Janeiro. Cette statue monumentale se retrouve au cœur de l’intrigue de la comédie de Patrick Mottard intitulée Le Christ rédempteur de Rauba Capeù. Hier soir, dimanche 5 juin 2016, j’ai assisté à la dernière représentation de la pièce, accompagné de nombreux membres de l’association Brasil Azur.

Cette pièce a été adaptée par son auteur à partir de l’une de ses propres nouvelles recueillies dans le volume Baie des songes, dont je vous parlais dans un précédent billet de ce blog. Elle se déroule toute entière dans la ville de Nice, dont plusieurs monuments sont évoqués : le monastère de Cimiez, la pyramide de Falicon, la Tête Carrée de Sosno, la statue du soleil de la Place Masséna, et, donc, « Rauba Capeù » et son monument aux morts.

« Rauba Capeù », en niçois, cela signifie « vole le chapeau ». En parlant du vent, bien sûr, qui, sur ce prolongement de la Promenade des Anglais, ne manque pas de souffler parfois violemment, faisant ainsi s’envoler les couvre-chef. Rauba Capeù sera donc, dans cette pièce, le théâtre d’un projet municipal pour le moins grandiose…

Tous les spectateurs seront probablement d’accord avec moi pour dire que l’on passe un bon moment en allant voir cette pièce jouée au Théâtre de l’Eau-Vive, situé au Boulevard Carabacel à Nice. Cette comédie n’hésite pas à recourir à la caricature et au loufoque pour le plus grand plaisir de ses spectateurs. Il est d’emblée visible que les comédiens se sont beaucoup amusés à camper de façon très expressive les personnages extravagants de la pièce.

4 commentaires sur « Le Christ rédempteur de Rauba Capeù »

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