Nous sommes habitués à nous faire du poète l’image d’un être tourmenté, malmené par sa sensibilité exacerbée, assailli par des émotions contradictoires, hanté par une quête de l’indicible qui ne lui laisse aucun répit. Associer poésie et bonheur ne va donc pas de soi. C’est pourtant la problématique choisie par un colloque international conjointement mené par les universités de Nice et de Naples. Côté niçois, c’est une équipe menée par Josiane Rieu, spécialiste de la poésie du XVIe siècle, qui s’est penchée sur la question. De ce colloque qui s’est déroulé ce vendredi 21 février 2020 à la Faculté des Lettres de Nice, je n’ai pu assister qu’aux interventions de l’après-midi, et c’est donc de ces cinq exposés que j’entends rendre compte à présent.
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