Archives du mot-clé Victor Hugo

« J’aime la chauve-souris et le crapaud »

J’ai retrouvé dans mon vieux disque dur un poème écrit en classe de troisième. Celui-ci, pour le coup, faisait partie des travaux de la classe. Nous avions étudié des poèmes de Victor Hugo où le poète faisait l’éloge d’animaux ordinairement détestés, et nous devions en produire à notre tour. Voici, donc, mon petit pastiche de Victor Hugo, écrit à l’âge de 13 ans.

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« L’hirondelle au printemps » de Victor Hugo

En cette fin avril, il est bon de relire ces beaux vers de Victor Hugo, certes rédigés en juin (si l’on en croit la date indiquée en fin de poème), mais qui parlent pourtant du mois d’avril. Suivons avec le poète l’hirondelle et la fauvette, et savourons la quiétude et l’harmonie qui émanent de ces vers…

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« Magnitudo parvi » de Victor Hugo

Durant toute ma scolarité, secondaire comme supérieure, je n’ai que très rarement eu affaire à Victor Hugo, lequel est donc un poète que j’ai largement découvert par moi-même. Aujourd’hui, je voudrais vous présenter un très long poème des Contemplations, intitulé « Magnitudo parvi ».

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Poésie et idéal

« Au reste, le domaine de la poésie est illimité. Sous le monde réel, il existe un monde idéal, qui se montre resplendissant à l’œil de ceux que des méditations graves ont accoutumés à voir dans les choses plus que les choses. »

Victor HUGO (1802-1885), Préface des Odes (1822)
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Reblogué : « Le dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo

Thomas Baumgartner vient de publier sur le blog « Les mille et une facettes » un article intéressant sur le Dernier jour d’un condamné, roman de Victor Hugo qui constitue l’un des plus beaux plaidoyers qui soient contre la peine de mort. Ce livre, que j’ai lu quand j’étais en Troisième, mérite vraiment d’être lu. Et je vous recommande cet article de blog.

► A lire ici : « Le dernier jour d’un condamné », une leçon d’humanité signé Victor Hugo — Les mille et une facettes

Un poème sur l’amour d’une mère, rien de mieux en ce jour de fête des mères ! Et de Victor Hugo !

Le poète, dramaturge et romancier Victor Hugo

« Je vous dirai peut-être quelque jour
Quel lait pur, que de soins, que de vœux, que d’amour,
Prodigués pour ma vie en naissant condamnée,
M’ont fait deux fois l’enfant de ma mère obstinée ;
Ange, qui sur trois fils attachés à ses pas,
Épandait son amour et ne mesurait pas!

O l’amour d’une mère ! amour que nul n’oublie !
Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie
Table toujours servie au paternel foyer !
Chacun en a sa part, et tous l’ont tout entier ! »

Victor Hugo, « Ce siècle avait deux ans »,
Wikisource.

Poème pacifiste

Je feuillette en ce moment les Chansons des rues et des bois de Victor Hugo. Un très beau recueil de poèmes plutôt légers et agréables à lire. Celui que je m’apprête à citer ne déroge pas à la règle : le choix d’un vers court, l’heptasyllabe, préserve de toute grandiloquence. Pourtant, c’est un message très sérieux que le poète veut faire passer : il montre l’imbécillité des guerres. Les humains insensés se montrent sourds au chant de l’alouette…

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Les étoiles filantes de Victor Hugo

Si, par une nuit d’août, en un lieu quelque peu épargné de la pollution lumineuse, vous levez les yeux vers le ciel, vous ne manquerez pas d’observer quelques étoiles filantes. Ces petits cailloux, parfois de quelques grammes seulement, deviennent incandescents en pénétrant dans l’atmosphère terrestre, laissant dans le ciel de belles traînées lumineuses. Ce phénomène céleste à inspiré à Victor Hugo un beau poème, dont voici la première partie.

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Victor Hugo : « Nuits de juin »

Un collègue — et qu’il en soit ici très chaleureusement remercié — m’a fait découvrir un beau poème de Victor Hugo. Impossible pour moi de ne pas vous en parler. Déjà, c’est un poème de saison, qui convient parfaitement en ce début juin. Ensuite, ce poème se trouve publié juste après le très célèbre « Oceano nox » (« Ô combien de marins, combien de capitaines ! ») : il se prête donc parfaitement à la rubrique « Le poème d’à côté ». Voici ce poème…

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Les animaux dans la poésie

Aujourd’hui 4 octobre, c’est la journée mondiale des animaux. Cette initiative onusienne vise à « protéger les espèces en voie de disparition ». Les poètes n’ont évidemment pas attendu cette injonction pour évoquer, célébrer, chanter les animaux dans leurs poèmes. Quelques exemples puisés dans différentes époques.

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Le poème d’à côté : Victor Hugo (2)

On ne présente plus Victor Hugo, romancier, dramaturge et poète prolifique, génie du romantisme, dont la figure tutélaire surplombe tout le dix-neuvième siècle. Je proposais, dans mon précédent billet, la première strophe de « Lorsque l’enfant paraît… » comme citation du jour. Aujourd’hui, nous allons tourner la page du recueil Les Feuilles d’automne, et ainsi découvrir le poème d’à côté.

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« Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,
Innocent et joyeux.« 

Victor HUGO, Les Feuilles d’automne,
d’après Œuvres complètes, Ollendorf, 1909, via Wikisource.

Le poème d’à côté : Victor Hugo

Dans la rubrique « Le poème d’à côté », je vous propose de découvrir un poème qui se trouve à côté d’un poème très célèbre. C’est un moyen de sortir des sentiers battus et de découvrir des poèmes méconnus, souvent délaissés par les anthologies. Aujourd’hui, c’est le tour de Victor Hugo.

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L’autre Victor Hugo

Le Victor Hugo tel qu’on se le représente généralement est souvent un Hugo grave, pour ne pas dire grandiloquent. De fait, l’auteur de « Fonction du poète » et de la Légende des siècles incarne mieux qu’un autre l’image de l’écrivain génial, contemplant du haut des falaises anglo-normandes la tempête des vagues et le destin de la France. Pour autant, l’œuvre de Victor Hugo ne se réduit pas à cela. Petite sélection de poèmes plus légers.

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Info : Une conférence sur Les Misérables

Les « deux barricades » de Victor Hugo

Ilias Yocaris, maître de conférences HDR à l’Université de Nice, prononcera la semaine prochaine une conférence sur Les Misérables de Victor Hugo, intitulée « Les deux barricades : complexité et objectivation des faits de style dans un extrait des Misérables ». Elle abordera l’épisode de la description parallèle de la barricade Saint-Antoine et de la barricade du faubourg du Temple, dans le chapitre V-1-1.

Mémo

  • Où ? A Nice, dans les locaux de l’Université Nice Sophia-Antipolis, U.F.R. Lettres, arts et sciences humaines, Campus Carlone, Boulevard Edouard Herriot, amphi 60.
  • Quand ? Jeudi 26 novembre, de 18 h à 20 h.

L’automne

« L’aube est moins claire, l’air moins chaud, le ciel moins pur ;
Le soir brumeux ternit les astres de l’azur.
Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent,
Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !
Comme le temps s’en va d’un pas précipité !
Il semble que nos yeux, qu’éblouissait l’été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
L’automne est triste avec sa bise et son brouillard,
Et l’été qui s’enfuit, est un ami qui part. »

Victor Hugo

Pour l’anecdote, c’est un poème que j’avais appris quand j’étais en CE2.

Reblogué : « Je respire où tu palpites – Victor Hugo »

Ce très beau poème de Victor Hugo a été posté sur le site « poesie-poemes.net », accompagné d’une vidéo. Je me suis permis de le « rebloguer » afin de vous le faire connaître.

Poésie et Poèmes

Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t’en vas ?

À quoi bon vivre, étant l’ombre
De cet ange qui s’enfuit !
À quoi bon, sous le ciel sombre,
N’être plus que de la nuit ?

Je suis la fleur des murailles
Dont avril est le seul bien.
Il suffit que tu t’en ailles
Pour qu’il ne reste plus rien.

Tu m’entoures d’auréoles ;
Te voir est mon seul souci.
Il suffit que tu t’envoles
Pour que je m’envole aussi.

Si tu pars, mon front se penche ;
Mon âme au ciel, son berceau,
Fuira, car dans ta main blanche
Tu tiens ce sauvage oiseau.

Que veux-tu que je devienne,
Si je n’entends plus ton pas ?
Est-ce ta vie ou la mienne
Qui s’en va ? Je ne sais pas.

Quand mon courage succombe,
J’en reprends dans ton cœur pur ;
Je suis…

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Victor Hugo : « J’ai mis un bonnet rouge à mon dictionnaire » (solution du jeu)

La semaine dernière, je vous avais proposé un petit jeu, consistant à retrouver la citation qui se cachait derrière une illustration représentant un dictionnaire coiffé d’un bonnet rouge.

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