L'hiver, lentement, nous saluaitLire la suite
avec un soleil comme venu d'une autre saison.
Comme il était clair, le soir,
quand retombait le rideau.
Et combien surréel,
ce bleu !
J'avais trouvé
la paix
dans un tableau
de Chagall.

L'hiver, lentement, nous saluaitLire la suite
avec un soleil comme venu d'une autre saison.
Comme il était clair, le soir,
quand retombait le rideau.
Et combien surréel,
ce bleu !
J'avais trouvé
la paix
dans un tableau
de Chagall.
Née en 1988 à Moscou, Marina Skalova a grandi en France et en Allemagne, avec également un passage par la Suisse où elle a accompli une partie de ses études et où elle vit actuellement. Son parcours singulier ainsi que son métier de traductrice littéraire la placent au carrefour des frontières. Elle est l’auteur de cinq ouvrages personnels parus entre 2016 et 2020, ainsi que de nombreuses traductions. Je vous présente aujourd’hui l’ouvrage le plus récent à ma connaissance, Silences d’exils.
Lire la suiteSe pourrait-il que la science-fiction finisse par devenir réalité ? Si les performances des ordinateurs sont bien connues dans les domaines scientifiques et techniques, elles sont moins attendues dans les domaines de la littérature. Les machines tendent à s’approprier de plus en plus les compétences artistiques et littéraires. Faut-il s’en inquiéter ?
Lire la suiteJe vous proposais, il y a quelques jours, d’écouter une conférence de Jean-Yves Masson, qui consistait en un « état des lieux » de la poésie contemporaine, à l’occasion des Journées de Lagrasse. Aujourd’hui, je rends compte d’une autre de ces conférences, à savoir celle d’Olivier Barbarant.
Lire la suiteAvoir un ami imaginaire, ce n’est pas si rare chez les enfants, et cela peut être un moyen de se préserver. Prolonger cette expérience à l’âge adulte jusqu’à l’ériger en principe d’écriture, c’est en revanche beaucoup moins banal, et c’est ce qui fait toute l’originalité de la poésie de Fernando Pessoa.
Lire la suiteC’était ce vendredi 6 avril, à 18 h, à Nice. Le Consulat général d’Italie, rue Gambetta, accueillait la poète Béatrice Bonhomme, venue présenter son œuvre poétique, dans le cadre d’une lecture bilingue assurée avec Giampiero Scafoglio, enseignant comme elle à l’Université de Nice.
L’Éducation Nationale préconise un exercice d’invention écrite que je trouve assez amusant. Le rapport ministériel « La poésie à l’école » (p. 9) désigne cet exercice sous le terme de « traduction » entre guillemets. Bien entendu, il ne s’agit pas de demander à des enfants d’âge primaire de posséder des talents de traducteur. En somme, on joue au traducteur : face à un poème rédigé dans une langue inconnue des élèves, mais dont ils possèdent la traduction de certains mots, ils doivent inventer une « traduction ». Avant de mettre en place cette séance, j’ai voulu la tester moi-même…
H.P. Lovecraft (1890-1937) est un romancier bien connu des amateurs de fantastique et de science-fiction. Or, il se trouve que François Bon, romancier français contemporain et promoteur de la littérature sur Internet, est aussi l’un des traducteurs de Lovecraft. Il propose, sur son site Tiers-Livre, ses propres traductions en version numérique. Les abonnés du site auront accès à la version intégrale, mais de nombreux extraits sont accessibles gratuitement. En outre, certains textes sont également proposés sous forme de « vidéo-lecture », ce qui permet de les découvrir autrement.
Henri Meschonnic (1932-2009) est un poète, linguiste et traducteur français, et ces trois activités sont unifiées par la notion, centrale pour lui, de rythme, qui se retrouve tant dans ses poèmes, dans sa réflexion théorique et dans ses traductions.