« La rose est la source
Le centre du temps
Le soleil la trousse
Pour mourir dedans.
T’as des bégonias
Plein les jambes plein
Le dessous des bras
D’autres dans les seins
Le taureau dessine
Un geste précis
Et rouge assassine
Le monde et midi »
James Sacré, Le taureau, la rose, un poème,
Cadex éditions, 1990, p. 32.
« L’étoile a pleuré rose au cœur de tes oreilles,
L’infini roulé blanc de ta nuque à tes reins,
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles,
Et l’Homme saigné noir à ton flanc souverain. »
Arthur Rimbaud, Poésies 1870-1871,
dans Poésies, Une Saison en enfer, Illuminations,
Paris, Gallimard, coll. « folio classique », p. 114.