La place des poètes n’est pas dans une tour d’ivoire mais bien au cœur de la Cité, à cet endroit même d’où Platon, en son temps, avait voulu l’exclure. Aède, barde, trouvère, griot : le poète parle au nom d’une collectivité à laquelle il donne voix. Aussi le poète a-t-il, autant que le journaliste, le droit d’évoquer l’actualité. C’est bien elle qui est au cœur du vingt-quatrième ouvrage de Stephen Blanchard, Vers de rage, paru aux éditions France Libris.
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