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Le lexique du printemps

Je vous présente aujourd’hui une activité que j’ai proposée cette semaine à mes élèves. Il s’agit d’une séance assez complète qui inclut sciences, lecture, catégorisation lexicale, grammaire et nourrissage culturel. Le thème, bien d’actualité, est le printemps.

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« Juin » de Leconte de Lisle

Je vous présente aujourd’hui un poème de saison, puisqu’il s’intitule « Juin ». Ce poème fait partie des Poëmes antiques de Leconte de Lisle, recueil paru en 1852, la même année donc que les Fleurs du Mal de Baudelaire.

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« L’hirondelle au printemps » de Victor Hugo

En cette fin avril, il est bon de relire ces beaux vers de Victor Hugo, certes rédigés en juin (si l’on en croit la date indiquée en fin de poème), mais qui parlent pourtant du mois d’avril. Suivons avec le poète l’hirondelle et la fauvette, et savourons la quiétude et l’harmonie qui émanent de ces vers…

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« Ma mie est en printemps
La poésie va paître
Je vois par la fenêtre
Qu’on a changé de temps

Je me dis bien souvent
Qu’un enfant n’est plus à naître
Ma mie est en printemps
La poésie va paître

Les bourgeons sous le vent
Sont des verts à renaître
On s’étonne d’y être
Pour un regard d’enfant
Ma mie est en printemps »

Jacques Moulin, « Rondels d’enfance »,
paru dans Nu(e), n°52, « Jokari / Enfances », octobre 2012, p. 167.

Le moins connu des poèmes saturniens

De Paul Verlaine, certains poèmes sont très connus : je pense à « Chanson d’automne » ou à « Mon rêve familier », par exemple. D’autres, en revanche, le sont moins. Je me suis ici fondé sur le nombre de résultats dans un moteur de recherches pour déterminer le moins connu des Poèmes saturniens. Il s’agirait, si l’on en croit ces chiffres, de Sub urbe.

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Un tilleul (Véronique Pagnier, Wikimedia Commons, libre de réutilisation).
Un tilleul (Véronique Pagnier, Wikimedia Commons, libre de réutilisation).

« C’est encore une averse, comme au milieu du mois de mai quand le tilleul explose et reverdit. De tous côtés des feuilles, des mains qui pianotent, des oiseaux aiguisant leur bec, et le crissement des plumes qui ne s’apaise pas. »

Jean-Michel Maulpoix, Ne cherchez plus mon coeur,
Paris, P.O.L., 1986, IV-6, p. 66.

« Un arbre, c’est de la terre qui s’élève, se ramifie et s’épanouit vers le bleu. C’est une conversation de feuillages et de fruits entre le soleil et la mort. C’est encore une échelle où s’ajustent nos proportions et nos climats.

Le début et la fin de l’herbe sont incertains. »

Jean-Michel Maulpoix, Pas sur la neige,
Paris, Mercure de France, 2004, p. 109.