Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé de Rimbaud. Je vous propose donc aujourd’hui la lecture de l’un de ses sonnets.
Lire la suite
Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé de Rimbaud. Je vous propose donc aujourd’hui la lecture de l’un de ses sonnets.
Lire la suiteAssurément, il s’agit là de l’un des poèmes les plus célèbres de Rimbaud, si ce n’est le plus célèbre. Il faut dire que le poète surprend, en proposant un sonnet qui parle non pas de sentiments, d’amour, ou même de spleen, mais, avant tout, de lettres et de sons. On peut y voir quelque chose de très moderne, dans la mesure où la dimension métalinguistique ne cessera de devenir toujours plus importante en poésie.
Lire la suiteTrès connu est le poème de Mallarmé intitulé « L’Azur ». Il se termine par ce vers extraordinaire : « Je suis hanté. L’Azur ! l’Azur ! l’Azur ! l’Azur ! » Aujourd’hui, intéressons-nous au poème d’à côté. Il s’agit de « Tristesse d’été ».
Lire la suiteSon influence demeure très forte sur les poètes d’aujourd’hui. Pourtant, il n’a qu’assez peu écrit, et pendant une période très brève, correspondant à une adolescence aussi intense que tumultueuse. Rimbaud est une comète, traversant de façon fulgurante le ciel de la poésie, pour la changer à jamais. Oui, sans doute, il y a un avant et un après Rimbaud. Certes, ce dernier ne fut guère connu de son temps, mais il fut admiré par les plus grands : Verlaine et Mallarmé, notamment.
C’est une œuvre particulièrement dense que celle d’Arthur Rimbaud. Des premières poésies du Cahier de Douai à la publication de la Saison en Enfer, il ne s’est passé que quelques années. Et pourtant, que d’évolutions, de changements, de transformations ! Dans ce bref laps de temps, entre 1870 et 1873, Rimbaud bouleverse le vers, opte pour la prose, et se renouvelle constamment, avant d’abandonner radicalement la poésie et de partir faire du commerce au Harar. Comme si des siècles s’immisçaient dans ces quelques années. Comment ce si bref itinéraire parvient-il à s’élargir de la sorte ?