Elle a la main de l’accueil, la douce main chaude
du réconfort, ni moite, ni sèche,
ni trop molle, ni trop vigoureuse.
Quand elle parle, elle lui fait dessiner des courbes.
Au téléphone, elle la laisse griffonner sur son carnet
de gracieuses tiges florales, véritables enluminures.
Elle a la main du réconfort, la douce main blanche,
et ses ongles, sans aucun vernis, luisent au soleil.
Elle a la main de patience, incapable de violence,
la main de douceur et de silence.
Elle saisit chaque chose comme un trésor,
rehaussant l’éclat de ce qui s’y trouve.