Archives du mot-clé Le Spleen de Paris

« La femme sauvage et la petite maîtresse » de Baudelaire

Quel nom, plus que celui de Baudelaire, est étroitement associé à l’idée même de poésie ? Presque tous les poètes contemporains vous le confirmeront : Baudelaire reste le père de la modernité poétique, une référence incontournable, un visionnaire doublé d’un génie des mots. Il n’a pas eu besoin de publier des dizaines de recueils pour se forger cette réputation. Un livre tel que Les Fleurs du Mal se suffit à lui-même. Moins connu est cet autre chef-d’œuvre que sont les Petits Poèmes en Prose, également appelé Le Spleen de Paris. Et c’est de ce dernier ouvrage qu’est extrait le poème dont je vais vous entretenir aujourd’hui.

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Bicentenaire de Baudelaire

Le 9 avril, Charles Baudelaire fêtera ses deux-cents ans. Impossible, n’est-ce pas, de ne pas y consacrer un article ! Baudelaire reste, cent soixante-quatre ans après la publication des Fleurs du Mal, le père de la poésie moderne. Aussi nombreuses qu’aient été les évolutions de la poésie après lui, Charles Baudelaire reste considéré comme le tournant majeur de la poésie de ces deux derniers siècles, comme celui qui a fait entrer la poésie dans la modernité. Il est, pour Michel Jarrety, un « point de départ » (1). Petit parcours dans la poésie baudelairienne…

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"Les Tentations" de Baudelaire

Si l’on en croit le nombre de résultats trouvés par Google, « Les Tentations, ou Éros, Plutus et la Gloire » seraient, de tous les Petits Poèmes en prose, le moins connu, du moins celui dont on parle le moins sur Internet. C’est pourquoi j’ai choisi de vous parler aujourd’hui de ce poème.

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Quand Baudelaire rencontre le Diable…

Il a plusieurs visages. Il est parfois représenté comme une bête velue, finalement plus proche de l’animal que de l’humain, une créature cornue à l’apparence terrifiante. Parfois au contraire, il apparaît comme un homme élégant, bien mis, séducteur, au regard sombre et pétillant de malice… Après tant d’autres, Dante et Goethe notamment, Baudelaire, à son tour, fait intervenir le diable dans l’un de ses poèmes en prose, intitulé « Le Joueur généreux ».

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« Déjà ! » de Charles Baudelaire


Si Charles Baudelaire déploie son génie dans Les Fleurs du Mal, il nous offre une autre facette de sa poésie avec Le Spleen de Paris, ses fameux Petits poèmes en prose avec lesquels le poète donne ses lettres de noblesse à ce genre paradoxal. Je voudrais aujourd’hui, en guise d’introduction à ce recueil, vous parler de l’un des poèmes, qui n’est sans doute pas le plus connu, mais qui, nous l’allons voir, ne manque pas d’être fort intéressant.

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