Décembre marque l’heure du bilan de l’année écoulée. Et quelle année de dingue, les amis ! Revenons sur les temps forts de 2022.
Hiver : une nouvelle dimension
Le premier grand évènement de l’année, c’est le développement de la dimension vidéo du blog, grâce à la chaîne YouTube associée. Vous avez pu me voir mettre en musique et en images quelques-uns de mes poèmes. Certains d’entre vous ont ainsi pu mettre un visage sur mon nom, pour la première fois depuis sept ans qu’existe ce blog ! Mes poèmes ont pris leur envol, qu’il s’agisse de « Femme », de « Là où va l’oiseau », de « L’homme au visage de chanvre et de cuir »…
Un autre poème attend son incarnation en vidéo… Affaire à suivre !
Pendant l’été, cette dimension vidéo s’est poursuivie avec la réalisation d’une série documentaire amateur sur l’histoire de Nice. J’ai eu de très nombreux retours positifs. J’ai été très heureux de vous présenter cette belle ville, à l’histoire singulière et parfois méconnue.
Sont parues des vidéos sur la Préhistoire, l’Antiquité, le Moyen-Âge et les Temps modernes à Nice, en montrant la marque que chaque époque a laissée dans la ville d’aujourd’hui. La vidéo sur le XIXe siècle est tournée mais pas encore montée. Il restera enfin le XXe siècle.
En projet pour 2023…
J’ai l’intention de développer cette dimension vidéo pour faire pendant au blog écrit. Je pense que cela peut vraiment apporter un plus au blog : interviews de poètes ou de chercheurs, mini-documentaires, performances poétiques… Cela serait de façon occasionnelle, sans du tout vouloir me transformer en pur « youtubeur », ce qui me prendrait trop de temps, et ne plairait pas forcément à mes lecteurs fidèles.
À l’heure actuelle, la chaîne a fait 1768 vues, ce qui correspond à une durée totale de 61 heures de visionnage, et un nombre total de 33 abonnés. C’est un début… La plupart des personnes qui ont vu mes vidéos l’ont fait depuis ce blog, et non directement depuis YouTube, ce qui correspond à mon intention d’enrichir ce blog et non de m’éparpiller sur de multiples supports.
Printemps : un festival de ouf !
Deuxième temps fort de l’année : le Festival Poët Poët 2022 ! Première année passée entièrement de l’autre côté du rideau. Je me suis vraiment éclaté à aider à préparer et à participer à ce festival survolté ! Il faut dire que le PoëtBuro est une super équipe, joyeuse, dynamique, motivée, où je me suis fait de vrais amis. Tout le monde est boosté par l’énergie galvanisatrice de Sabine Venaruzzo, à l’origine du projet. Et ce cocktail d’humanité authentique ne peut que rejaillir sur les poètes invités, qui se placent d’emblée sur le même diapason. Quelle entente, simple et naturelle, avec, cette année, Laurence Vielle et Dimitri Porcu ! Des poètes incroyables dont je suis ravi d’avoir fait la connaissance.

Je conserve d’inoubliables souvenirs de moments de scène, de partages, de fous rires, autour d’une même passion pour la poésie, lorsqu’elle se dépouille un peu de ses habits parfois trop académiques et qu’elle s’acoquine avec les arts vivants, les arts de la scène et de la rue. C’est alors que la poésie réaffirme qu’elle peut, qu’elle sait être populaire.
Je dois ici remercier Laurence Vielle qui m’a fait un cadeau immense tout en m’accordant une incroyable confiance, en m’invitant à accompagner sa performance poétique d’improvisations au piano. J’ai ainsi joué pour la première fois de ma vie devant un public, dans l’auditorium de la Bibliothèque Nucéra, et cela s’est décidé moins d’un quart d’heure avant la représentation elle-même. Ça reste forcément un souvenir très fort, alors, merci !
En ce moment même, l’édition 2023 est en préparation. Un beau programme est en train de se dessiner… Mais, chut, surprise !
Été : de belles rencontres
L’été a été riche en rencontres poétiques. Grâce à Patrick Quillier d’abord, que je tiens à remercier pour son hospitalité. Il m’a permis de rencontrer Emmanuel Godo, que j’ai immédiatement beaucoup apprécié. Ses poèmes sublimes sont dignes de l’homme qui les écrit, humain, authentique. Chose rare, nous nous sommes tutoyés en quelques minutes, à l’ombre du grand figuier du jardin de Patrick Quillier, face à la belle vallée de l’Estéron. J’ai bien sûr acquis ses deux recueils de poésie, publiés chez Gallimard, et je lis régulièrement, via les réseaux sociaux, les chroniques qu’il publie chaque semaine dans La Croix.
Un peu plus tard dans l’été, fin août, j’ai à nouveau pris la route d’Aiglun, pour les Rencontres d’Aiglun organisées par Patrick Quillier avec le soutien de la commune. J’y ai rencontré de nombreux poètes et passionnés de poésie. J’y ai retrouvé des connaissances et en ai fait de nouvelles. Je garde le souvenir d’enrichissantes conversations avec François Minod, Éric Dubois, Christian Merer, Patrick Marcland… J’ai également appris beaucoup de choses sur René Char, grâce à Franck Planeille. Au-delà de la poésie, ce sont des moments précieux par la qualité des échanges humains qui s’y produisent en toute simplicité, et cela fait vraiment du bien dans un monde hélas trop souvent rude. Ce sont de vraies « Rencontres de paroles », et pas seulement une juxtaposition de discours : pari réussi pour Patrick Quillier !
Cet été, j’ai également fait la connaissance de Michel Vieulle, alias Michel Saint-Dragon, poète, slammeur, performeur, organisateur de scènes ouvertes, au café littéraire « Chez Pauline » à Nice, ou encore au restaurant grassois « L’Arrosoir ». J’ai aussi assisté à un spectacle qu’il a donné, accompagné de la violoniste Sophie Allain, à la Trésorerie, rue Trachel à Nice, dans le cadre de l’association Del’art qui réussit à faire vivre la culture dans ce quartier très populaire de Nice. Là encore, de beaux moments de poésie, de mots qui sonnent et qui résonnent, porteurs d’espoir et de chaleur humaine.
Automne : mon livre
Avec la rentrée scolaire, il y a forcément eu un peu moins de publications. J’ai dû prendre mes marques dans trois nouvelles écoles, découvrir mes petits élèves de CP et de CE2, construire mes séquences de cours… Quant aux vacances de la Toussaint, je les ai passées en partie sous le soleil de l’Italie, à la découverte des magnifiques villes et villages de Toscane et d’Ombrie. Le rythme des publications a donc été un peu moins soutenu.

Mais un grand événement a eu lieu cet automne, et c’est la publication de mon premier recueil de poésie ! Après plus de quinze ans d’écriture, après des semaines à en établir l’ordonnancement et la forme, j’ai pu enfin tenir mon livre dans les mains, et je suis très heureux du résultat. J’ai eu beaucoup de retours très positifs, qui m’ont fait vraiment plaisir. Et quelques commandes de lecteurs et d’abonnés fidèles, à qui je dis toute ma reconnaissance et ma sympathie.
Retenez donc bien le titre de ce livre, il s’appelle Concordance, et il est disponible en impression à la demande, sur tous les sites d’Amazon (.fr, .uk, .com, .it, etc.). Il sera imprimé dans l’imprimerie partenaire la plus proche de chez vous, avant d’arriver directement dans votre boîte à lettres ou en point relais.
2022 a donc été une année bien remplie pour Littérature Portes Ouvertes, et je poursuis l’écriture de ce blog avec toujours autant de plaisir. Depuis le début de l’aventure, plus de 1,4 million de personnes différentes m’ont fait l’honneur de visiter ce site, pour plus de 2,2 millions de vues. Des chiffres vertigineux, auxquels j’étais très loin de m’attendre pour un blog consacré à la poésie contemporaine, à la linguistique et à la pédagogie. Pour la première fois cette année, il m’est arrivé, en me rendant dans des manifestations poétiques, de rencontrer des inconnus qui connaissaient mon blog ! Alors, je ne peux conclure autrement que par un grand et sincère merci, car votre enthousiasme est un puissant carburant pour continuer !
Abonnez-vous en un seul clic à Littérature Portes Ouvertes !
C’est super, bravo!
Je suis le blog depuis le début avec beaucoup de plaisir.
Et maintenant » Concordance ‘ est mon livre de chevet.
Félicitations Gabriel.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci !
J’aimeJ’aime