Olivier Barbarant et la poésie

Je vous proposais, il y a quelques jours, d’écouter une conférence de Jean-Yves Masson, qui consistait en un « état des lieux » de la poésie contemporaine, à l’occasion des Journées de Lagrasse. Aujourd’hui, je rends compte d’une autre de ces conférences, à savoir celle d’Olivier Barbarant.

Qui est Olivier Barbarant ?

Auteur notamment d’Odes dérisoires, Olivier Barbarant, né en 1966 dans l’Aube, est avant tout un poète désormais reconnu dans le champ de la poésie contemporaine. Normalien puis agrégé, ses brillantes études littéraires l’ont conduit, par ailleurs, à devenir professeur de lettres, en lycée et en classes préparatoires, avant de devenir Inspecteur général de l’Éducation nationale. Chercheur et critique littéraire, il est notamment spécialiste d’Aragon, dont il a réédité les œuvres complètes dans la prestigieuse collection « Pléiade ».

Écriture critique, écriture poétique

La conférence d’Olivier Barbarant, donnée le 27 mai 2022 à Lagrasse, est disponible sur YouTube. J’en propose un compte-rendu ci-dessous.

Olivier Barbarant a déjà fréquenté ce lieu avec James Sacré. Il évoque le thème de la famille évoqué le matin, et choisit la posture du « fils adoptif », le « bâtard » heureux et libre. Il parlera en première personne, sur le lien entre écriture critique et écriture poétique. Est-ce que l’un alimente l’autre ? Ce sera un témoignage davantage qu’une théorie, partant de la pratique réelle d’une expérience personnelle. Au final, cela interroge ce qu’est la poésie et ce qu’est lire de la poésie.

Quand la poésie se frotte à la critique…

Cette question est essentielle pour Olivier Barbarant, qui s’y est consacré depuis des années. Dans la création contemporaine, il y a eu un moment de surplomb théorique qui a pesé sur l’écriture poétique. Tout poète débutant, à un moment ou un autre, se frotte à la critique, pour exister dans des revues : on commence par écrire des notes de lecture, des critiques, etc., pour être publié dans de grandes revues.

Aujourd’hui, beaucoup d’écrivains et poètes sont aussi des enseignants, des enseignants-chercheurs. En tant qu’étudiant, on pratique l’écriture critique scientifique, en même temps qu’on pratique la critique journalistique et la création poétique. Bien des poètes sont aussi universitaires, et cela peut être intéressant. On peut penser à Michel Deguy, grand critique, grand penseur et grand poète, dont la poésie est contaminée par le lexique de l’intellectuel et de l’universitaire. D’autres font parfois, de l’objet de leur recherche, l’objet même de leur réflexion esthétique. Cette unité entre l’activité scientifique et l’activité créatrice est souvent très nourricière. Cela est parfois plus spéculaire que spéculatif. Henri Meschonnic, relisant le travail de DEA d’Olivier Barbarant sur Gustave Roud, a été sensible au fait que le travail critique était en même temps un travail de création poétique, une célébration mimétique de Gustave Roud. C’est pourquoi Olivier Barbarant a choisi un objet de recherche qui évitait de se projeter trop radicalement en lui. Le choix d’Aragon était double, permettant de travailler sur un grand auteur, mais qu’il n’admirait pas béatement, ce qui permettait un regard réellement universitaire. Certes, lorsqu’on se penche sur une oeuvre pendant longtemps, on est finalement rattrapé par cette admiration, mais au départ il y a eu cette distance. Donc il y a eu des effets de contamination entre création et recherche, pour le meilleur et pour le pire.

Devant ces modalités différentes, on finit aussi par pratiquer un type d’écriture plutôt qu’un autre. Quand on intervient dans des colloques, on a un type d’écriture universitaire codifié, et on vous sollicite aussi pour faire de la critique journalistique, qui a d’autres codes. Et en même temps, on continue d’écrire sa propre poésie.

Le bilan d’une pratique personnelle

Le bilan, après bien des années, pour ce qui concerne les types de pratique d’écriture : aujourd’hui, je pratique très fréquemment une écriture critique de poésie, qui fait que mon activité d’écriture principale est de tenir une chronique régulière de poésie de 16.000 signes. C’est de la critique. J’écris par ailleurs de la poésie avec intermittence.

La critique universitaire, Olivier Barbarant dit qu’il en a épuisé le charme, et qu’il en devient moins capable. Il ne s’agit pas de mépris envers cette modalité d’écriture, mais il croit que le protocole universitaire lui est devenu absolument fastidieux, par sa façon de rappeler sans cesse tous ceux qui ont pensé avant. Il y a des protocoles de légitimation qui demandent de démontrer et prouver. « Or, si j’écris, c’est d’abord de ne pas savoir ce que j’écris, de découvrir ce que je pense par le fait même d’écrire. » L’écriture universitaire n’a pas ces sauts et gambades. Des trois modalités d’écriture qu’il a pu pratiquer pendant ma jeunesse, il en reste deux, mais l’influence de l’écriture universitaire demeure prégnante.

« Depuis de nombreuses années, je suis en charge de rendre compte de ce qui me plaît dans la production mensuelle que je peux recevoir de poésie, et je dois écrire là-dessus, en même temps que j’écris de la poésie. » D’abord, pourquoi écrire de la critique poétique ? Nous sommes très libres d’écrire sur la poésie : nous n’avons aucune espèce d’incidence économique que ce soit. « J’ai beau écrire 16.000 signes sur un auteur, cela n’a aucune influence sur le lectorat. »

Il y a cependant eu une exception. « La seule fois de ma vie où j’ai eu l’impression d’avoir eu un rôle économique, c’est lorsque j’ai écrit sur Boris Ryji (russe), dont le recueil La neige couvrira tout m’a absolument ébloui et bouleversé. » Ce jeune poète né dans les années soixante-dix a connu l’effondrement de l’URSS, dont il n’était pas nostalgique, mais qui correspondait à la stabilité de son enfance. Ses amis quittaient l’université et devenaient mafieux ou chauffeurs de mafieux, et mouraient régulièrement dans des fusillades. Il a vécu l’effondrement d’un système, et son œuvre porte la trace du suicide par lequel il mettra fin à sa vie. C’est une poésie d’un intense lyrisme. « Ébloui par cette découverte, j’ai eu la chance de pouvoir faire passer, dans un magazine grand public Marianne, une pleine page sur ce poète inconnu, avec la photographie de cet archange blond balafré. Et là, ça a provoqué la réédition de son livre. C’était la seule fois que j’ai eu une incidence sur les ventes. »

La critique fait exister la poésie

Donc nous n’écrivons pas pour prescrire quoi que ce soit. Nous écrivons d’abord pour rendre compte d’une lecture. Écrire de la critique, c’est faire exister une littérature, qui existe parce qu’elle est lue. Si la poésie est clandestine, elle est malgré tout lue, interprétée, commentée, et cela fait exister le champ poétique. Donc il y a une irresponsabilité économique, mais une grande responsabilité littéraire : faire exister la littérature, en produisant un discours opacifiant et éclaircissant à la fois sur les textes. Si nous écrivons de la critique, à un rythme intensif qui n’est pas toujours un plaisir, si on s’y applique, c’est parce qu’on a conscience de participer d’une communauté de lecture qui institue un texte en littérature. Dans la quasi clandestinité de la poésie aujourd’hui, il semble régulièrement qu’une main, même maladroite, a saisi la leur. Le critique sert aussi à cela.

Ce qu’écrire de la critique apporte à la lecture de poésie

Si je vois l’intérêt et l’utilité de cette écriture pour autrui, se pose la question de la pratique personnelle. Qu’est-ce que la lecture, la lecture insistante ? Recevoir beaucoup de livres de poésie, et choisir celui ou ceux dont on va parler : l’acte de critique tel que je suis conduit à le pratiquer interroge la lecture. Si j’ai pu rendre compte d’ouvrages de collègues que je connaissais, il arrive aussi des livres inconnus, qui m’ont retenus dans un regard d’abord superficiel et qui mérite qu’on y insiste en se risquant à une lecture. Il y a quelque chose d’une aventure de lecture, qui a en plus cette exigence particulière de devoir se mettre en mots. C’est une autre modalité de la lecture de poésie, qui vient compléter toutes les autres. Lire de la poésie, c’est comprendre les blancs, la respiration, la voix, la nécessité de lire à voix haute pour soi-même… Bien des textes, je les lis dans mon jardin, le soir, en les marmonnant, en espérant n’être entendu par personne. Mais quand on fait de la critique, il faut en plus être capable d’expliquer sa propre lecture. Cette exigence supplémentaire implique un degré de compréhension et de dialogue avec le texte.

L’explicitation d’une émotion

C’est une chance extraordinaire pour la lecture que d’en faire un compte-rendu écrit. L’écriture critique oblige à s’expliquer soi-même sur sa propre lecture, en essayant de servir le texte, et en essayant de démêler ce qui se produit dans le texte. Ce type de critique n’a pas grand-chose à voir avec un simple compte-rendu, un geste évaluatif. Ce qui se joue est un dialogue avec quelque chose qui a été éprouvé. Lorsque je parcours ces livres, il y a des passages où on se dit que la poésie est là, quelque chose qui se produit entre le mot écrit et l’expérience fondamentale du lecteur. D’un coup, il se passe quelque chose, ça trace une sorte de cicatrice dans l’esprit, et là ça intrigue et on veut comprendre. On est arrêté, requis par le texte comme par un paysage ou un visage. Il y a une intensité de présence et de vie, ourlée d’une profondeur mystérieuse. Il y a une concomitance complète entre ce qui me conduit à écrire un poème et ce qui me conduit à écrire une critique. Dans un cas, il y a de la présence qui attend d’être mise en mots, et dans d’autres cas, il y a des mots écrits par d’autres qui requièrent cette présence. Ce sont deux attitudes différentes, mais avec une sorte de réversibilité. La poésie appelle une mise en mots, qu’il s’agit de celle d’un autre ou de celle qui déferle sur moi. Il y a une grande contamination.

Ecrire sur cette rencontre, c’est essayer de comprendre comment l’autre a fait. Cioran parlait d’un « exercice d’admiration ». On s’exerce, on cherche à comprendre ce pour quoi on a été ému, et c’est aussi un parcours en soi.

Olivier Barbarant poursuit en donnant deux exemples marquants de ces rencontres fulgurantes avec un texte poétique.

Du sang dans la neige

La première concerne un poète dont Olivier Barbarant ignorait tout au moment de la première lecture : Avrom Sutzkever. J’ai reçu Heures rapiécées, volumineuse anthologie de ce poète yiddish traduit en français. En plus c’est une traduction. (L’atelier de traduction est exceptionnel en France, dans de petites maisons d’édition, avec souvent des textes bilingues. Beaucoup, souterrainement, de la création contemporaine doit à cette ouverture, et ce n’est pas sans incidence sur la langue française elle-même.) Je tombe sur un épisode. Ce poète a réussi à fuir le ghetto de Vilnius et est devenu partisan. Sa poésie est liée à l’atrocité du siècle et à sa capacité à reconstruire de la vie.

Il y a un poème qui renvoie très précisément à cette fuite, on lui tire dessus, il court très vite et se jette dans un trou où il y a de l’eau et de la chaux. Il découvre alors, en voyant l’eau rougir, qu’il était blessé. Alors même qu’il était dans la frénésie de cette fusillade, il est émerveillé par cette couleur rouge, avec laquelle il a tracé quelques effets de rouge dans le blanc. Ce poème me bouleverse profondément. Écrire de la critique, c’est alors expliquer ma propre émotion, en démêlant ce qui serait personnel, ce qui viendrait de mon propre imaginaire. D’abord, j’y ai reconnu une image fascinante, le sang dans la neige, figure fondamentale du Moyen-Âge jusqu’à Giono. Dans quelle mesure mon admiration était-elle liée à des fantasmes personnels ? Est-ce que ça ne croisait pas quelque chose de profond en moi ? Dans quelle mesure ce n’est pas la circonstance qui amplifie le pathétique ? Une fois qu’on a posé tous ces jalons, il reste l’émotion, sans aucun chantage pathétique. Ce moment d’arrêt historique, ce temps de contemplation, est un acte de résistance en soi, aussi beau que le fait de prendre les armes, comme si toute beauté échappait à l’atrocité de la condition historique. Et ce travail critique m’a rendu encore plus capable de comprendre ce texte et cette émotion.

Il s’agit bien de rendre compte d’une lecture : ça foudroie, pourquoi et comment, et est-ce qu’on peut se retirer personnellement pour laisser parler le texte ? On est assez loin de l’éloge superficiel, du jugement. On est dans l’élucidation du texte poétique, qui essaie d’expliquer le comment et le pourquoi de l’émotion.

L’hommage de Biagio Marin à Pasolini

Deuxième exemple, une rencontre récente. Aux éditions de l’éclat, on vient de publier Une amitié poétique, un volume un peu double entre Biagio Marin et Pasolini. C’est une réussite éditoriale admirable. Là encore, Olivier Barbarant ignorait absolument tout de Biagio Marin, qui écrit en dialecte. Derrière ce qui est évident, l’amitié de Pasolini pour Biagio Marin, il y a la découverte de ce grand poète. On sait l’intérêt de Pasolini pour la poésie en langue dialectale. Ce bibliothécaire était très clandestin, purement contemplatif, et Pasolini l’a fait exister. À la mort de Pasolini, Biagio Marin ne fait plus seulement un poème contemplatif, mais un hommage funèbre d’une pureté puissante. C’est un thrène admirable dans la traduction française et dans le texte original. « J’ai eu le sentiment d’entendre, sans ostentation, quelque chose du crissement d’un corps fracassé » et son retentissement chez l’ami éploré. Là encore, la poésie est là, et c’est l’évidence de cette présence qu’il faut expliquer, et « je crois avoir trouvé quelques entrées » : la neutralisation du ton, la tenue à distance de sa propre voix, pour que la douleur soit portée par le langage et non par l’affect. Cette capacité à incarner par un exercice singulier d’effacement du moi subjectif qui permet à la langue de faire passer l’émotion qui n’est plus seulement personnelle. Voilà ce qu’Olivier Barbarant cherche, au fond, quand il écrit de la critique.

L’influence de la critique
sur la pratique poétique

Ce qui a frappé Olivier Barbarant, c’est la proximité et la symétrie entre poésie et critique, et en même temps, le fait que le poète tire un bénéfice considérable de ces exercices. « En rassemblant mes chroniques, je me rends compte que leur format même est de plus en plus court. Je vois apparaître d’autres formes que celles auxquelles j’étais habitué. Je n’aurais pas écrit mon dernier livre si je n’avais pas lu, par exemple, les poètes grecs emprisonnés dans la guerre civile, parmi lesquels Ritsos, bien sûr, qui est encore dans une forme de poésie combative d’un lyrisme abondant, et des poètes qui, dans la nécessité dans laquelle ils étaient, ont choisi la brièveté. Donc je crois vraiment que j’ai appris à oser m’aventurer dans des formats beaucoup plus brefs que les miens grâce à ces échanges. »

En somme, on ne parvient à écrire de la poésie qu’à la condition d’en lire. On est souvent en dépendance des textes qu’on ignore. Il faut connaître le plus possible de poésie, et il faut reconnaître la poésie y compris dans les formes qui ne sont pas votre tasse de thé. Une œuvre poétique devient intéressante lorsqu’elle évite de se répéter, lorsqu’elle sort de sa zone de confort vocal. La critique de poésie permet à la création poétique de demeurer vivante. Cette activité critique fait littérature, et est un atelier de création sans lequel on finirait par se redire. C’est le frottement avec les langues des autres qui libère.

« Ma manière de lire de la poésie essaie, non pas seulement de contextualiser des poètes ou de donner un jugement, mais de rendre compte de comment la poésie circule dans un texte et pourquoi. »

Être contemporain des auteurs du passé,
comme aussi des poètes étrangers

Je fais l’expérience du fait que la notion de contemporain est purement éditoriale. Lorsque je réunis mes chroniques, il y a des gens de toutes générations et de tous siècles. Sont contemporains tous ceux qui sont lisibles par nous aujourd’hui et nous nourrissent. Donc ces débats sur le contemporain paraissent peu intéressants au regard de la contemporanéité de l’acte d’écriture. « Théocrite m’est contemporain quand je le ressaisis. »

Olivier Barbarant ajoute, pour terminer : « Je pensais bien connaître la poésie francophone d’aujourd’hui, et je suis frappé à quel point je suis nourri de poésie traduite, d’autant que je suis absolument incapable de traduire, capacité qui fait aussi de très grands poètes. C’est une question à poser aussi à la poésie. Ma manière de lire Jaccottet ou Valéry n’a rien à voir avec celle de lire des poètes traduits, mais il y a malgré tout quelque chose de poétique qui passe. »

Dans ce croquis-de-chair qu’est la traduction, qui joue le même air sur un autre instrument, il y a bien du poétique. L’Odyssée traduite par Jaccottet, ou Rilke traduit par Jaccottet, c’est de la poésie. Cela m’a appris quelque chose d’un peu compliqué à formuler : je suis, plus que quiconque, porté par les sonorités du langage, la mâcherie des mots, et lorsque cette chair verbale est restituée par la traduction, je ressens malgré tout une émotion poétique qui montre que le texte traduit est aussi fait de cadrages, de ruptures de syntaxe, d’effets de montage qui impliquent une vision du monde.

« D’Akhmatova, dont il paraît qu’elle est une immense musicienne en russe , je vois surtout les cassures, le lyrisme lancé et arrêté, son œil qui regarde le monde. » Une poésie est absolument indéracinable de sa langue, mais la poésie passe aussi, même lorsqu’elle est transposée d’une langue à l’autre. Que serions-nous, poètes, si nous n’avions pas lu Dante, Shakespeare, Akhmatova, Maïakovski ? Il y a donc bien, dans la traduction, quelque chose d’une poésie partageable, qui va même au-delà des langues.

*

Cette conférence était passionnante en ce qu’elle a posé la question fondamentale du rapport entre poésie et critique d’une façon tout à fait personnelle, à travers une expérience singulière de ces deux activités à la fois différentes et concourantes, non seulement utiles l’une à l’autre, mais même indispensables. L’époque est révolue où le poète, le créateur, méprisait le critique, simple commentateur. Depuis Baudelaire pour qui le poète est « nécessairement, fatalement critique », poésie et critique avancent de pair, dans un rapport toujours plus étroit. La critique permet de déplier l’émotion ressentie à la lecture, d’en examiner les ressorts, et elle influe sur la pratique même du poète, ouvert à l’altérité des autres écritures contemporaines, et prêt à se laisser transformer par elle. Ces réflexions ne sont pas seulement stimulantes, elles sont aussi vivifiantes, car au sortir de cette conférence, on est heureux de sentir la poésie bien vivante.

Image d’en-tête : papier froissé portant l’inscription « You are Beauty ». Source : outil « Pexels » fourni par WordPress.

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