« Ouvre les mains, ouvre les mains,
toi qui es patience, toi qui es
lumière, toi qui es pauvreté, ouvre
tes mains d’où roule la lumière.
Archange bien-aimé, cette nuit
où le chant d’un oiseau se brise sur la mer,
tiens-toi debout sur le navire,
à la proue, au-dessus des vagues.
Protège le navire Amour, la barque d’aube
qui se faufile entre deux ciels,
et pauvrement, dans le silence manifeste,
laisse la vie s’écouler de tes mains. »
Jean-Yves Masson, « Poèmes du festin céleste »,
Bordeaux, L’Escampette, 2002,
poème LXXXIII, p. 113.
Poème écrit il y a trente ans, en Grèce, sur un bateau. Merci de cette citation qui me touche beaucoup. Parmi mes livres de poèmes, celui-ci est resté en retrait, je ne sais pas pourquoi !
J’aimeJ’aime
Limpide, magnifique
J’aimeJ’aime