« Je m’abandonne à la rêverie. J’attends la retombée des apparences, la chute des illusions. Le moi se dégonfle comme une chambre à air se libère. Petit vaniteux qui cherche à se faire décorer d’une rustine. Je m’offre, j’enlève mes peaux, je me découvre, je ne suis qu’orbes dans l’air. Je retrouve le chemin, celui de la fumée. »

Yves Leclair, Manuel de contemplation en montagne, Paris, La Table Ronde, 2005, p. 96.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s