« J’ai serré mon ami contre mon cœur. C’était
après la grande traversée des rêves,
et le matin pesait sur nous avec son grand secret de flamme
qui brûle à neuf le monde ancien.
J’ai dit : cette journée doit être belle,
marchons parmi les rues, sachons
saluer la lumière, fût-elle grise,
viens avec moi.
Mais il tournait son visage contre mon cœur.
Alors je dis : sachons inventer la lumière
qui est cachée dans un regard. »
Jean-Yves Masson, Onzains de la nuit et du désir,
d’après l’édition bilingue italienne Stanze della notte e del desiderio,
trad. Marco Vitale, Jaca Book, Milan, 2008,
via « Google Livres ».
J’en suis très touché, cher ami. Merci.
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Oui il est magnifique. Je n’ai malheureusement pas les Onzains. Mais je faisais étudier deux poèmes des Neuvains à mes élèves qui les illustraient de beaux dessins que j’ai envoyés un jour à Jean-Yves Masson .
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Quel écriture ! (je vous lis d’Italie, merci).
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Quelle belle écriture! Merci (d’italie)
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Pardon, je corrige : Quelle belle écriture (d’Italie)
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Sublime ,J.Y.Masson le prince de la littérature Européenne je l’ai découvert chez LES EDITIONS VERDIER
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