Les cloches sonnent au loin. La journée se termine. Le temps est enfin venu où il ne s’agit plus de faire, de se presser, de réussir ou d’échouer. On dépose ses affaires, on range son manteau. Dehors, on entend encore le grand mouvement du vent. Mais dedans, tout est calme à présent. Le silence se répand comme un baume sur les choses. On s’emmitoufle dans son petit univers : un bon livre sous un plaid épais, la contemplation des flammes de la cheminée, peut-être un bain chaud, un carreau de chocolat. Les cloches sonnent au loin. La journée est passée. Demain, il faudra à nouveau avancer, agir, travailler, courir, circuler. Mais pour l’instant, on savoure de n’avoir plus rien à faire. On laisse son fardeau à la porte. Les cloches sonnent au loin. L’heure n’est plus de penser, de prévoir, de réfléchir, de calculer. La journée est passée. On écoute les cloches sonner.
Gabriel Grossi, 02/03/2020.
C’est exactement à cet endroit que je suis, là, maintenant.
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Très bien !
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Beau texte. On a envie de se poser, de s’apaiser, de lâcher nos fardeaux, comme tu nous y invites. Merci, j’ai beaucoup aimé.
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Merci!
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J’aime bien ces cloches qui sonnent la fin de l’agitation.
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J aime beaucoup mais n ‘est ce pas comme un pays perdu ? On entend si peu les cloches
il n ‘y a plus de feu dans les cheminées, mêmes sur les ondes les chants de Noel aux voies enfantines se font rares et les petits enfants loin ! AH! nostalgie quand tu nous tiens !!!!!!
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Les cloches sonnent, mais les écoute-t-on seulement ?
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corriger la faute de frappe : »aux VOIX » enfantines
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