Je n’ai pas très souvent l’occasion d’aller au spectacle. Il se trouve qu’une amie m’a revendu une place d’un concert auquel elle ne pouvait assister. J’ai ainsi eu la chance, mercredi dernier, de voir Manu Dibango et ses musiciens enflammer la scène du théâtre Anthéa, à Antibes.
Le saxophoniste de 85 ans a une pêche incroyable. Sa musique, aux rythmes africains et caribéens, nous fait voyager dans un safari musical où la bonne humeur jaillit à chaque seconde. Entouré de véritables virtuoses — un guitariste, un bassiste, un pianiste, un batteur et deux choristes –, il propose un spectacle très dense, où l’on ne s’ennuie pas une seconde.

C’est un puissant courant d’énergie musicale qui passe de la scène au public. Il n’y a guère de silences ni de répit pour les musiciens qui enchaînent les différents morceaux. Les mêmes thèmes enjoués sont infatigablement repris, avec une bonne humeur communicative. Le public ne se prive pas de battre la mesure. À la fin du concert, il est même invité à se lever pour danser, et ne s’est pas fait prier.
C’est en rappelant que le Paris-Dakar se tient désormais en Amérique latine que Manu Dibango a introduit, au sein du concert, un chant argentin, qui a permis d’ajouter un peu de variété dans le concert, et de donner toute leur place aux deux choristes accompagnées à la guitare.
Bref, si d’aventure la troupe de Manu Dibango passait dans votre région, c’est un spectacle que je vous recommande !
► POUR EN SAVOIR PLUS : Site Web du théâtre Anthéa d’Antibes

Image d’en-tête : Pixabay.
Soûl Makossa ! 😉
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