Il a plusieurs visages. Il est parfois représenté comme une bête velue, finalement plus proche de l’animal que de l’humain, une créature cornue à l’apparence terrifiante. Parfois au contraire, il apparaît comme un homme élégant, bien mis, séducteur, au regard sombre et pétillant de malice… Après tant d’autres, Dante et Goethe notamment, Baudelaire, à son tour, fait intervenir le diable dans l’un de ses poèmes en prose, intitulé « Le Joueur généreux ».
Baudelaire en prose
Sans doute les Petits Poèmes en prose sont-ils beaucoup moins lus que les Fleurs du Mal. Il n’y a à cela rien de très anormal, si l’on songe que le poète lui-même n’accordait pas la même importance aux deux ouvrages. Il n’en reste pas moins que le Spleen de Paris, pour citer l’autre titre des Petits Poèmes en prose, est un livre savoureux, qu’on ne lira pas seulement parce que c’est avec lui que Baudelaire donna ses lettres de noblesse au genre du poème en prose. Plus concrets, plus proches de la réalité quotidienne, les Petits Poèmes en prose sont aussi plus narratifs que les poèmes versifiés des Fleurs du Mal.
1. L’instauration du fantastique
Baudelaire, génial traducteur d’Edgar Allan Poe, ne pouvait être à meilleure école en matière de fantastique. Pour Tzvetan Todorov, le fantastique se situe dans un équilibre subtil entre réalisme et merveilleux. Son domaine est celui où l’on peut encore croire à une interprétation cartésienne, tandis que s’accumulent progressivement les signes qui mettent en doute cette interprétation. Autrement dit, contrairement par exemple au genre du conte de fées où l’existence de la magie est perçue comme une donnée naturelle, le fantastique nous fait hésiter entre deux appréciations possibles des événements, dont l’une seulement recourt au surnaturel.
Un commencement réaliste, de l’ordre de l’anecdote
C’est ainsi que, au début du poème de Baudelaire, le ton est celui de l’anecdote. Baudelaire nous parle de quelque chose qui lui est arrivé la veille, comme il raconterait qu’il est allé faire ses courses :
« Hier, à travers la foule du boulevard, je me sentis frôlé par un Être mystérieux que j’avais toujours désiré connaître, et que je reconnus tout de suite, quoique je ne l’eusse jamais vu. Il y avait sans doute chez lui, relativement à moi, un désir analogue, car il me fit, en passant, un clignement d’œil significatif auquel je me hâtai d’obéir. »
Certes, la majuscule du mot « Être », l’adjectif « mystérieux », le caractère singulier de cette rencontre, signalent malgré tout un événement hors du commun, mais rien ne laisse encore présager quoi que ce soit de surnaturel. On peut malgré tout noter que la dimension symétrique de cette rencontre fait penser au poème « À une passante », où il ne se passe rien d’autre qu’un croisement des regards, mais où ce dernier suffit à faire comprendre que la rencontre est décisive : « Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ».
Une bien étrange et mystérieuse demeure souterraine
Poursuivons notre lecture :
« Je le suivis attentivement, et bientôt je descendis derrière lui dans une demeure souterraine, éblouissante, où éclatait un luxe dont aucune des habitations supérieures de Paris ne pourrait fournir un exemple approchant. Il me parut singulier que j’eusse pu passer si souvent à côté de ce prestigieux repaire sans en deviner l’entrée. »
Le fait qu’il s’agisse d’une demeure souterraine ajoute un autre élément singulier. L’interprétation réaliste est toujours possible, mais le poète nous emmène toujours plus avant dans l’étrange et l’insolite. Voici que cette demeure souterraine surpasse en luxe et en magnificence toutes les habitations de Paris. Nous sommes ici dans le domaine de l’hyperbole. Le rythme ternaire à cadence majeure « souterraine, éblouissante, où éclatait un luxe dont aucune des habitations supérieures de Paris ne pourrait fournir un exemple approchant » souligne le caractère exceptionnel de cette maison. Et Baudelaire en rajoute une couche en insistant sur le caractère improbable d’avoir pu passer souvent à côté sans jamais rien remarquer. La curiosité du lecteur est donc piquée à son vif.
La référence à l’épisode des Lotophages
Baudelaire use alors du recours à la mythologie pour accentuer encore le caractère exceptionnel de cette demeure souterraine :
« Là régnait une atmosphère exquise, quoique capiteuse, qui faisait oublier presque instantanément toutes les fastidieuses horreurs de la vie ; on y respirait une béatitude sombre, analogue à celle que durent éprouver les mangeurs de lotus quand, débarquant dans une île enchantée, éclairée des lueurs d’une éternelle après-midi, ils sentirent naître en eux, aux sons assoupissants des mélodieuses cascades, le désir de ne jamais revoir leurs pénates, leurs femmes, leurs enfants, et de ne jamais remonter sur les hautes lames de la mer. »
Baudelaire fait ici référence à un épisode de l’Odyssée d’Homère. Il s’agit de l’une des escales du héros Ulysse, qui, ayant quitté les rivages de Troie, cherche à retrouver son Ithaque natale, où il a laissé la belle Pénélope. Dans cet épisode, les compagnons d’Ulysse consomment le Lotos, une plante aux pouvoirs amnésiques. Ils oublient alors d’où ils viennent et perdent tout désir de poursuivre leur navigation.
Cette comparaison nous fait donc progresser en direction du surnaturel. Mais comme il ne s’agit que d’une comparaison, l’interprétation réaliste reste possible. On remarquera que Baudelaire recourt à nouveau au rythme ternaire à cadence majeure pour définir l’atmosphère de ce lieu, tout à la fois « exquise » et « capiteuse », c’est-à-dire enivrante, troublante. Quant aux « pénates », il n’est sans doute pas inutile de rappeler qu’il s’agit du lieu où l’on vit, le mot ayant d’abord désigné les divinités domestiques, protectrices du foyer.
Des convives hors du commun
Baudelaire poursuit la description de ce lieu idyllique en présentant les personnes qui s’y trouvent :
« Il y avait là des visages étranges d’hommes et de femmes, marqués d’une beauté fatale, qu’il me semblait avoir vus déjà à des époques et dans des pays dont il m’était impossible de me souvenir exactement, et qui m’inspiraient plutôt une sympathie fraternelle que cette crainte qui naît ordinairement à l’aspect de l’inconnu. Si je voulais essayer de définir d’une manière quelconque l’expression singulière de leurs regards, je dirais que jamais je ne vis d’yeux brillant plus énergiquement de l’horreur de l’ennui et du désir immortel de se sentir vivre. »
On peut relever dans ce passage d’autres éléments qui vont dans le sens de l’étrange et de l’insolite :
- l’usage même de l’adjectif « étrange »,
- la « beauté fatale » de l’ensemble des convives,
- la curieuse impression de déjà-vu que ressent le poète,
- l’absence de peur en dépit de tant d’étrangeté,
- leur regard marqué d’une « expression singulière »,
- la tournure « jamais je ne vis » qui insiste sur leur caractère exceptionnel.
2. Jouer avec le diable
À ce stade, on est déjà bien intrigué. Et c’est alors que Baudelaire relate l’échange qu’il a avec son mystérieux hôte, lequel n’est pas encore nommé.
Un dandy libertin
« Mon hôte et moi, nous étions déjà, en nous asseyant, de vieux et parfaits amis. Nous mangeâmes, nous bûmes outre mesure de toutes sortes de vins extraordinaires, et, chose non moins extraordinaire, il me semblait, après plusieurs heures, que je n’étais pas plus ivre que lui. »
À nouveau, ces précisions visent à marquer le genre fantastique : une amitié immédiate, une immunité inexplicable quant aux effets du vin… Il s’agit aussi de laisser des indices quant à l’identité de ce mystérieux inconnu. Le luxe dans lequel il vit, et les excès qu’il se plaît à faire, dessinent l’image d’un dandy libertin, dans laquelle on commence à deviner la figure du diable…
Perdre son âme comme on perdrait une carte de visite
Outre boire et manger, nos deux nouveaux amis s’adonnent au jeu. Il faut comprendre, bien entendu, le jeu d’argent, celui par lequel on peut tout perdre, y compris, donc, son âme…
« Cependant le jeu, ce plaisir surhumain, avait coupé à divers intervalles nos fréquentes libations, et je dois dire que j’avais joué et perdu mon âme, en partie liée, avec une insouciance et une légèreté héroïques. L’âme est une chose si impalpable, si souvent inutile et quelquefois si gênante, que je n’éprouvai, quant à cette perte, qu’un peu moins d’émotion que si j’avais égaré, dans une promenade, ma carte de visite. »
Ce passage est particulièrement savoureux. Le choix de l’adjectif « héroïques » est plein d’humour, puisqu’il qualifie les termes « d’insouciance » et de « légèreté ». La définition de l’âme est elle aussi jubilatoire, puisqu’elle est présentée comme une réalité dérisoire. On voit ainsi combien le personnage est leurré par le charme de son mystérieux hôte, qui a réussi à lui faire passer son bien le plus précieux pour une vulgaire babiole. On pense ici, bien sûr, à Faust, de Goethe, mais aussi à La peau de chagrin de Balzac.
« À votre santé, vieux Bouc ! »
Nous fumâmes longuement quelques cigares dont la saveur et le parfum incomparables donnaient à l’âme la nostalgie de pays et de bonheurs inconnus, et, enivré de toutes ces délices, j’osai, dans un accès de familiarité qui ne parut pas lui déplaire, m’écrier, en m’emparant d’une coupe pleine jusqu’au bord : « À votre immortelle santé, vieux Bouc ! »
La « familiarité » du narrateur est l’occasion de révéler enfin explicitement l’identité du mystérieux hôte. Le voile du fantastique est alors levé, et l’on est résolument passé du côté du merveilleux. Le terme de « Bouc » fait en effet explicitement référence aux représentations animales du Diable.
3. Le diable philosophe
Dans le poème de Baudelaire, le Diable n’a pourtant rien d’un animal cornu. Il apparaît au contraire non seulement comme un dandy élégant, mais en outre comme un être cultivé, prompt à deviser de la conduite du monde. C’est ainsi que l’hôte et son invité parlent philosophie…
Grandes questions et plaisanteries légères
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. Sur ce sujet-là, Son Altesse ne tarissait pas en plaisanteries légères et irréfutables, et elle s’exprimait avec une suavité de diction et une tranquillité dans la drôlerie que je n’ai trouvées dans aucun des plus célèbres causeurs de l’humanité. »
Le Diable se révèle ainsi un expert dans cet art très parisien qu’est celui de la conversation raffinée. Il aborde de grandes questions, comme celle de la marche du monde, mais aussi de sujets plus légers, tels les « plaisanteries légères et irréfutables ». Le poète ne tarit pas d’éloges sur cet interlocuteur qui est peut-être aussi un modèle d’éloquence pour l’écrivain. Baudelaire dépeint là l’image du parfait dandy.
La question de la superstition
Le poète et son hôte abordent alors la question de la superstition, question brûlante dans un XIXe siècle qui se détache des traditions issues de l’Ancien Régime, et où croire — en le diable ou en le bon Dieu — ne saurait désormais aller de soi.
Elle m’expliqua l’absurdité des différentes philosophies qui avaient jusqu’à présent pris possession du cerveau humain, et daigna même me faire confidence de quelques principes fondamentaux dont il ne me convient pas de partager les bénéfices et la propriété avec qui que ce soit. Elle ne se plaignit en aucune façon de la mauvaise réputation dont elle jouit dans toutes les parties du monde, m’assura qu’elle était, elle-même, la personne la plus intéressée à la destruction de la superstition, et m’avoua qu’elle n’avait eu peur, relativement à son propre pouvoir, qu’une seule fois, c’était le jour où elle avait entendu un prédicateur, plus subtil que ses confrères, s’écrier en chaire : « Mes chers frères, n’oubliez jamais, quand vous entendrez vanter le progrès des lumières, que la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »
Le Diable — comme cela n’a rien d’étonnant pour un être surnaturel — se pose ici en personnage doté de connaissances surhumaines. Il sait, mieux que les hommes, à quel point leurs « différentes philosophies » sont absurdes : c’est qu’il dispose, lui, d’un point de vue depuis lequel les positions humaines sont toutes ridicules. Il n’en est pas une, finalement, qui sauverait les autres. En précisant que le Diable lui fait des « confidences » secrètes, le poète inscrit explicitement le fait que le personnage possède des facultés supérieures, mais, vu qu’il reçoit ces connaissances, il s’en trouve lui-même quelque peu doté…
Il est intéressant de voir que, dans ce passage très finement pensé, le Diable se satisfait pleinement de sa mauvaise réputation. Il est donc au-dessus de la mêlée, comme on dit, se montrant plus intelligent que les hommes qui le condamnent. Et Baudelaire met en italiques ce mot de superstition. Le Diable ne veut pas qu’on croie en lui, il cherche précisément le contraire. Il est, en cela, malin, rusé, ce qui fait partie de ses attributs traditionnels (la malice est, au sens propre, le « pouvoir de l’esprit du mal »).
Où Baudelaire égratigne les pédagogues
Le souvenir de ce célèbre orateur nous conduisit naturellement vers le sujet des académies, et mon étrange convive m’affirma qu’il ne dédaignait pas, en beaucoup de cas, d’inspirer la plume, la parole et la conscience des pédagogues, et qu’il assistait presque toujours en personne, quoique invisible, à toutes les séances académiques.
Encouragé par tant de bontés, je lui demandai des nouvelles de Dieu, et s’il l’avait vu récemment. Il me répondit, avec une insouciance nuancée d’une certaine tristesse : « Nous nous saluons quand nous nous rencontrons, mais comme deux vieux gentilshommes, en qui une politesse innée ne saurait éteindre tout à fait le souvenir d’anciennes rancunes. »
C’est l’air de rien que Baudelaire égratigne les « pédagogues », en les présentant comme des personnes inspirées par le Diable. La charge ironique est tout aussi incisive qu’elle est lancée sans avoir l’air d’y toucher. On comprend bien que le poète raille les « séances académiques ».
L’image de Dieu qui transparaît de ce passage est celle d’un vieillard poli mais usé. Il n’a rien de particulièrement redoutable, ni de magnifique. Les « rancunes » sont « anciennes » et n’existent plus guère que dans les souvenirs, tandis que les échanges sont affables et polis. Les deux figures ressemblent davantage à des colocataires de maison de retraite qu’à d’impressionnantes figures divines. On peut supposer que transparaît ici une certaine distance de Baudelaire vis-à-vis de la religion.
4. Un conclusion fort savoureuse
Mais l’on s’approche, peu à peu, du terme de cette histoire. Le poète songe à prendre congé de son hôte hors du commun. C’est alors que ce dernier fait preuve d’une générosité exceptionnelle…
L’offre du « bon diable »
« Je veux que vous gardiez de moi un bon souvenir, et vous prouver que Moi, dont on dit tant de mal, je suis quelquefois bon diable, pour me servir d’une de vos locutions vulgaires. Afin de compenser la perte irrémédiable que vous avez faite de votre âme, je vous donne l’enjeu que vous auriez gagné si le sort avait été pour vous, c’est-à-dire la possibilité de soulager et de vaincre, pendant toute votre vie, cette bizarre affection de l’Ennui, qui est la source de toutes vos maladies et de tous vos misérables progrès. Jamais un désir ne sera formé par vous, que je ne vous aide à le réaliser ; vous régnerez sur vos vulgaires semblables ; vous serez fourni de flatteries et même d’adorations ; l’argent, l’or, les diamants, les palais féeriques, viendront vous chercher et vous prieront de les accepter, sans que vous ayez fait un effort pour les gagner ; vous changerez de patrie et de contrée aussi souvent que votre fantaisie vous l’ordonnera ; vous vous soûlerez de voluptés, sans lassitude, dans des pays charmants où il fait toujours chaud et où les femmes sentent aussi bon que les fleurs, — et cætera, et cætera… », ajouta-t-il en se levant et en me congédiant avec un bon sourire.
Certes, le poète — du moins le personnage qui dit je et qui n’est pas la personne du poète mais simplement son double littéraire — a perdu son âme dans cette histoire. Mais qu’il se rassure, puisqu’il est gratifié en échange d’un don qui n’est pas anodin. Le Diable promet en effet au poète de le guérir de l’Ennui — « cette bizarre affection de l’Ennui ». La majuscule n’est pas là pour rien. Il s’agit d’un Ennui existentiel, ce vague-à-l’âme mélancolique que Baudelaire appelle bien souvent le Spleen. Le poète serait ainsi guéri de tout tourment intérieur. Le Diable accorde la réalisation de tous les désirs, l’assurance du pouvoir sur les autres, l’abondance des richesses, les voyages, la volupté… Autrement dit, tout ce qui relève du plaisir, — ce qui ne doit pas être confondu avec le bonheur, mais qui y contribue malgré tout…
Un trait d’humour final qui donne à réfléchir
Serait-il donc un « bon diable », loin de la malice et de la fourberie qu’on lui attribue volontiers ? Tout porterait jusqu’à présent à le croire, puisque le joueur malheureux se voit finalement récompensé malgré sa défaite, — le don de l’âme mis à part, certes. Mais peut-on se fier à la parole du Diable ? Le doute s’installe…
Si ce n’eût été la crainte de m’humilier devant une aussi grande assemblée, je serais volontiers tombé aux pieds de ce joueur généreux, pour le remercier de son inouïe munificence. Mais peu à peu, après que je l’eus quitté, l’incurable défiance rentra dans mon sein ; je n’osais plus croire à un si prodigieux bonheur, et, en me couchant, faisant encore ma prière par un reste d’habitude imbécile, je répétais dans un demi-sommeil : « Mon Dieu ! Seigneur, mon Dieu ! faites que le diable me tienne sa parole ! »
Je ne sais s’il faut parler d’ironie, de cynisme ou plus simplement d’humour pour qualifier la dernière phrase, mais ce qui est certain, c’est qu’elle relève du génie. Si le Diable n’est pas fiable, il ne reste plus qu’à se tourner vers le bon Dieu… C’est, pour le moins, inconséquent de la part du narrateur, et cocasse ! Voici donc le bon Dieu chargé de s’assurer des promesses du Diable !
*
On le voit, le ton est bien différent des Fleurs du Mal. Nous sommes ici dans un registre plus léger, plus narratif aussi, mais non moins savoureux. Cette petite fable a de quoi donner à penser, tout en apparaissant comme une belle nouvelle fantastique, à la suite de Faust et de Poe.
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Image d’en-tête : Pixabay.
4 commentaires sur « Quand Baudelaire rencontre le Diable… »