La rentrée en sixième

   Pendant les deux premiers mois, je fus entièrement dépaysé, et malgré l’intérêt de tant de nouveautés, il m’arrivait de regretter ma chère école du chemin des Chartreux, dont Paul me donnait chaque soir des nouvelles.

   Tout d’abord, dans cette caserne secondaire, je n’étais plus le fils de Joseph, le petit garçon que tous les maîtres tutoyaient, et qui jouait le jeudi ou le dimanche dans la cour déserte de l’école. Maintenant, j’étais à l’étranger, chez les autres.

Marcel Pagnol, Le temps des secrets (source).

2 commentaires sur « Citation du jour — Marcel Pagnol »

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