La phrase qui s’éveille,
aucun horizon ne la cerne,
elle respire, elle ne parleau nom de personne,
elle met au monde,
sa voix est prêtesans crainte à se parfaire,
ne refuser que de conclure,
se donner, dire « nous ».
Pierre Dhainaut, « La phrase qui s’éveille… »
dans Nu(e), n°45, « Pierre Dhainaut », novembre 2010, p. 217.