« Et peut-être la vie d’un homme n’est-elle somme toute que cela : une succession mal définie de naissances et de trépas imaginaires. On se plaît à la concevoir unique et continue, semblable à un fleuve qui s’écoule de sa source vers son embouchure, on lui prête une orientation et un destin, on la dit glorieuse ou maudite, quand elle n’est, en définitive, qu’un tas de papiers froissés, couverts de ratures et de taches. »
Jean-Michel Maulpoix, L’Écrivain imaginaire,
Paris, Mercure de France, 1996, I-1, p. 11-12.
A reblogué ceci sur Elie Badyet a ajouté:
Tellement vrai…
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